A quelques heures de l’examen du budget de la sécurité sociale à l’Assemblée nationale, le gouvernement s’engage à ce qu’il n’y ait pas de déremboursement des médicaments en 2025, accédant à une demande du Rassemblement national.
Mélenchon: les retraites, “la mère de toutes les batailles” contre Macron
Par Public Sénat
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Le chef de file de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé jeudi les Français à mener "la mère de toutes les batailles" sur les retraites, dans un discours cinglant à Marseille contre "sa seigneurie Macron 1er", qui se rêverait en "Roi des riches".
"La mère de toutes les batailles, ce sera celle sur les retraites" et contre la retraite par points, "une arnaque", a averti M. Mélenchon dans un discours d'une heure en plein air, cours Julien, au coeur d'un quartier de bars, ateliers d'artistes et boutiques artisanales, où sortent de nombreux jeunes tous les week-ends.
"La retraite par répartition, c'est la prunelle de nos yeux", a-t-il insisté, appelant au passage les cadres à ne pas "faire les malins", car le président de la République aurait l'intention "de leur faire les poches, comme aux prolos".
"Si vous vous contentez d'écouter ce qu'on vous raconte, le seul problème ce serait les immigrés", a poursuivi M. Mélenchon: "Mais je ne suis pas d'accord (avec le fait) que l'immigration soit la question N.1, la question N.2, et 3 et 4, on veut parler de sécurité sociale et de partage des richesses", a-t-il insisté, en lançant un appel aux syndicats sur ce thème: "Les organisations syndicales, je vous demande de vous réunir, et de former un comité de défense de la sécurité sociale, et nous vous suivrons".
"Ce type là, il sait ce qu'il veut", a-t-il répété, au sujet du président de la République: "Il va changer notre mode de vie, il l'a déjà fait sur le code du travail, sur le logement social, et maintenant c'est la sécu !"
Refusant que "toutes les conquêtes sociales soient détruites par des gens illuminés par le dogme stupide du ruissellement des richesses", M. Mélenchon a alerté une nouvelle fois contre le "coup d'Etat social" qui serait mené par le chef de l'Etat, "ce petit monsieur, sa seigneurie Macron 1er, dans son bureau de tête d'oeufs".