Mélenchon propose à Hamon une rencontre « dimanche ou lundi »
Jean-Luc Mélenchon a affirmé jeudi ne fermer "aucune porte" à une discussion avec le candidat socialiste à la présidentielle...

Mélenchon propose à Hamon une rencontre « dimanche ou lundi »

Jean-Luc Mélenchon a affirmé jeudi ne fermer "aucune porte" à une discussion avec le candidat socialiste à la présidentielle...
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Jean-Luc Mélenchon a affirmé jeudi ne fermer "aucune porte" à une discussion avec le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon, auquel l'écologiste Yannick Jadot s'est rallié, lui proposant une rencontre "dimanche ou lundi".

"Je suis d'accord dimanche ou lundi s'il le veut pour le rencontrer", a déclaré le candidat de La France insoumise sur le plateau de "l'Emission politique" de France 2, demandant "une réponse" à la lettre fixant ses conditions qu'il a adressée à M. Hamon il y a une semaine.

"Si Benoît Hamon me dit: +je te propose le principe d'une candidature unique+, je regarderai ce qu'il propose. Ce n'est pas ce qu'il fait. Ce n'est pas moi qui ferme la porte", a poursuivi M. Mélenchon.

"Je suis ouvert à la discussion", a-t-il poursuivi, assurant être également d'accord pour un entretien croisé avec M. Hamon dans le magazine Society, qui lui en a fait la demande. "Je suis d'accord, et je suis pour qu'il soit filmé. Il faut convaincre et entraîner, ce n'est pas une affaire d'appareil de parti", a-t-il commenté.

A la question de savoir s'il serait prêt à retirer sa candidature au cas où il obtiendrait de Benoît Hamon les garanties qu'il demande, M. Mélenchon a répondu: "Pourquoi il ne la retirerait pas, lui?"

Il a enfin invité le candidat désigné lors de la primaire socialiste à participer le 18 mars à Paris à la marche pour la VIe République qu'organise son mouvement La France insoumise. "Je l'invite. +Viens marcher avec nous, tu n'es pas obligé de supporter mon discours à la fin, tu peux t'en aller avant, mais au moins on aura fait la marche ensemble+", a-t-il dit.

M. Mélenchon s'est dit soucieux de chercher "un vote d'adhésion", plutôt que de "recommencer pour la millième fois l'accord d'appareil qui va regrouper tous ceux qui ont peur".

"J'essaie de bien faire (...) Je m'en fous, à mon âge, de faire carrière", "je ne veux pas gâcher, je ne veux pas détruire, c'est pour ça que j'ai demandé des garanties, mais je suis prêt, à la sortie (de l'émission), à aller parler" à Hamon, a insisté M. Mélenchon, en ajoutant qu'il ne voulait "pas échanger des convictions contre des circonscriptions".

"Mais c'est dur, parce que les gens qui sont avec moi détestent tellement le PS maintenant que c'est moi qui dois dire +doucement, du calme, on ne va pas y arriver comme ça+", a-t-il également affirmé.

Sur un ton plus léger, répondant à l'acteur Philippe Torreton, invité par France 2, qui remarquait qu'il s'était montré énervé pendant l'émission, M. Mélenchon a répondu en riant: "Je suis un Méridional, il y a en moi du Pagnol, tout le monde le sait".

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