Mélenchon se félicite d' »horoscopes favorables » et assure qu’il « saura » gouverner
Le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est réjoui dimanche d'"horoscopes favorables" et d'une "vague qui se lève...

Mélenchon se félicite d' »horoscopes favorables » et assure qu’il « saura » gouverner

Le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est réjoui dimanche d'"horoscopes favorables" et d'une "vague qui se lève...
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Le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est réjoui dimanche d'"horoscopes favorables" et d'une "vague qui se lève", assurant que "s'il faut gouverner", il "saura" le faire, lors d'un meeting à Châteauroux (Indre), largement axé sur la santé.

"Vous sentez bien les amis que la vague se lève", a affirmé le candidat qui progresse dans les sondages, à 21 jours du premier tour de la présidentielle.

"S'il faut gouverner, nous saurons le faire" et "dès le premier jour, il y aura l'équipe qu'il faut", a assuré M. Mélenchon devant quelque 3.000 personnes, selon son entourage.

"C'est comme le printemps, on ne le voit pas et tout à coup, tchiouf ! il y a des fleurs", a ajouté le candidat, estimant que son programme était "massivement porté par le peuple" et relevant que "depuis quelques jours, les horoscopes sont favorables".

Malgré sa verve constante lors d'un discours de près de 2 heures, le candidat de 65 ans a fait une confession inattendue sur les effets de la campagne. Interrompu par un de ses sympathisants, il a lancé: "Ami, je te demande amicalement de te taire car, sinon, je perds le fil de ce que je dis. Je suis très fatigué".

Dans l'un des départements les plus touchés par la désertification médicale, M. Mélenchon a consacré une large partie de son discours à la santé, "question de premier plan".

"Nous sommes menacés d'un véritable krach sanitaire", a-t-il affirmé, évoquant notamment des "défis sanitaires totalement nouveaux", un système de soins "en voie de dislocation", et dénonçant "ce qu'il y a dans la tête des décideurs, une vision absolument absurde, mercantile" de la santé.

Il s'est notamment indigné que "30% des gens renoncent à se soigner" faute de moyens et que "7% du territoire de notre pays ne permet(te) de rencontrer aucun médecin généraliste".

Dans la salle, où Marine Le Pen avait tenu un meeting récemment, M. Mélenchon n'a pas oublié de décrocher quelques piques à ses adversaires.

La candidate FN "n'appliquera jamais son programme", a-t-il ainsi affirmé. Et de lancer: "Une chaise, une table, un banc sera élu plutôt qu'elle dans ce pays".

A un membre du public appelant le candidat de la droite François Fillon à dégager, M. Mélenchon a aussi répondu: "Exactement, qu'il dégage, c'est une très bonne idée".

Son directeur de campagne Manuel Bompard, avait estimé plus tôt, lors d'un point de presse, les indicateurs "au vert" et insisté sur l'objectif d'être au second tour en faisant de "la France indécise une France insoumise".

M. Bompard a évoqué le lancement du "Mélenphone" pour contacter "directement", via les 350.000 soutiens de la campagne, les citoyens "dans les zones les plus frappées par l'abstention".

Un jeu vidéo en ligne gratuit baptisé "Fiscal kombat" doit être lancé la semaine prochaine, a-t-il ajouté, expliquant que cette "nouvelle initiative innovante" reprenait "un jeu vidéo célèbre" (Mortal Kombat) mais dans une version consacrée au "partage des richesse".

Question financement, M. Bompard a aussi fait état de "2,2 millions d'euros de dons récoltés" (dons moyens de 25 euros) et d'un "accord sur un emprunt de 5 millions d'euros", "pas encore débloqué".

"Nous avons volontairement choisi de garder un maximum de manne financière pour la fin de la campagne", a-t-il encore affirmé.

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