Mélenchon sur Lactalis: « Ca se paye cher de détruire l’Etat »
"Ca se paye de détruire l'Etat, ça se paye cher", a déclaré le président du groupe La France insoumise à l'Assemblée, Jean-Luc...

Mélenchon sur Lactalis: « Ca se paye cher de détruire l’Etat »

"Ca se paye de détruire l'Etat, ça se paye cher", a déclaré le président du groupe La France insoumise à l'Assemblée, Jean-Luc...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Ca se paye de détruire l'Etat, ça se paye cher", a déclaré le président du groupe La France insoumise à l'Assemblée, Jean-Luc Mélenchon, à propos de l'affaire du lait infantile contaminé aux salmonelles, distribué par le géant agroalimentaire Lactalis.

"Quand vous avez enlevé à un endroit l'intérêt général comme norme, tout le long, il a disparu, plus personne ne s'intéresse à l'intérêt général ni ne se sent concerné par ça", explique M. Mélenchon dans son émission "la Revue de la Semaine" diffusée vendredi sur sa chaîne Youtube.

Trente-sept bébés ont été atteints de salmonellose en France - dont 18 ont été hospitalisés - après avoir consommé un lait ou un produit d'alimentation infantile Lactalis.

"Vous avez une décision comptable au point de départ", a-t-il estimé, mimant ceux qui "expliquent comme ça que le pays vit au-dessus de ses moyens" et "qu'il y a trop de fonctionnaires". "Et voilà le résultat", a-t-il ajouté.

Il a cité le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, dont il "ne doute pas qu'il doit être horrifié comme tout le monde". "C'est lui, quand il était ministre d'autre chose dans un autre gouvernement qui a supprimé des centaines de postes de contrôleurs". "Si vous ne contrôlez pas, ne vous étonnez pas qu'il y ait des problèmes", a-t-il assuré, citant l'exemple de la vache folle.

M. Mélenchon a également fustigé dans cette affaire la "cupidité, l'appât du gain, la volonté par dessus tout d'aligner des petites barres, des millions supplémentaires aux millions qu'on a déjà".

"La cupidité de ceux qui ont décidé, alors même que déjà (il y avait) une alerte, qu'ils vendraient quand même les produits parce que, après tout, ce n'est pas sûr, on ne peut pas supprimer comme ça un stock simplement parce qu'on pense qu'il y a un problème. Ben si", a-t-il développé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mélenchon sur Lactalis: « Ca se paye cher de détruire l’Etat »
3min

Politique

« Pas de nouvelles discussions sur le budget de la Sécu » : Hervé Marseille annonce l’usage d’une question préalable en nouvelle lecture au Sénat

Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe Union centriste (UC), Hervé Marseille est revenu sur les discussions budgétaires en cours. Au lendemain de l’adoption du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) par les sénateurs et de l’échec par la suite de la Commission mixte paritaire (CMP), l’élu centriste s’est dit toujours attaché à un « compromis avec les socialistes ». Mais en raison d’un calendrier serré, il prévoit l’usage d’une question préalable lors du retour du PLFSS au Sénat pour éviter une nouvelle lecture.

Le

Mélenchon sur Lactalis: « Ca se paye cher de détruire l’Etat »
2min

Politique

Révision de la taxe foncière repoussée au printemps : Jean-François Husson pointe l’« erreur de méthode » du gouvernement

Le rapporteur du budget au Sénat pointe « un vrai défaut de méthode » du gouvernement, qui annonce suspendre sa réforme précipitée du mode de calcul de la taxe foncière. Sur le fond, le sénateur LR soutient une réforme et défendra durant l’examen du budget l’accélération de « la révision des valeurs locatives des bâtiments d’habitation et des bâtiments commerciaux ».

Le