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Par Public Sénat
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La conclusion vendredi soir après 20 ans de discussions d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay), a ravi les négociateurs européens et américains. Qualifié d’historique pour les uns et inacceptable pour d’autres, l’accord a déclenché en France et en Europe la colère des agriculteurs et écologistes qui s’y opposent. « La difficulté de ces accords internationaux, et celui-là ne fait pas défaut, c’est que les négociations ont commencé il y a 20 ans » réagit ce soir Marc Fesneau qui pointe du doigt le rôle de la commission européenne qui « est la seule compétente à mener les négociations une fois que le mandat a été donné. »
Le ministre insiste sur le cheminement de cet accord et souligne que « le Parlement européen est saisi de l’accord et qu’il est en droit de l’accepter ou de le rejeter. » Alors la délégation française doit-elle rejeter cet accord ? « Qui a vu cet accord ? Personne » affirme Marc Fesneau. « Nous allons d’abord l’examiner et il y a deux choses importantes : il faut être vigilant sur le sujet agricole et ensuite le sujet climatique. » poursuit-il.
L’UE pourrait ouvrir son marché aux produits sud-américains par le biais de quotas avec 99.000 tonnes de bœuf par an à taux préférentiel (7,5%). Marc Fesneau affirme ne pas être un « protectionniste échevelé » : « Personne ne le découvre car il y avait des craintes (…) Je dis qu'il faut regarder cet accord, je ne suis pas un protectionniste échevelé. »
« Je ne partage pas la vision de Nicolas Hulot »
L’ancien ministre de l’écologie, Nicolas Hulot, juge l’accord « complètement antinomique avec les ambitions climatiques ». Le ministre dit ne pas partager cette vision : « Est-ce que cet accord peut être un outil puissant pour engager des pays vers la transition écologique ? Nicolas dit qu’il faut renoncer aux accords de libre-échange car le libre-échange est par nature anti-écologique. Si ce que nous proposons au monde, c’est le retour aux frontières et le protectionnisme, il faut m’expliquer le modèle économique dans lequel on vivra. »
Il conclut : « L’accord pose des questions et le Parlement européen va se saisir du texte. À partir de là nous prendrons nos options. Je refuse de dire qu’un accord est mauvais par nature. »
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