« Mes amis, je résiste! » clame Fillon en meeting à Quimper

« Mes amis, je résiste! » clame Fillon en meeting à Quimper

"Mes amis, je résiste!" a clamé François Fillon jeudi soir à Quimper lors d'un meeting où il a exposé son programme aux côtés de François Baroin...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

"Mes amis, je résiste!" a clamé François Fillon jeudi soir à Quimper lors d'un meeting où il a exposé son programme aux côtés de François Baroin, présenté comme son éventuel futur Premier ministre, lequel a raillé Emmanuel Macron, le "candidat dans la soute" de la gauche.

François Fillon et François Baroin lors d'un meeting électoral à Quimper le 30 mars 2017
François Fillon et François Baroin lors d'un meeting électoral à Quimper le 30 mars 2017
AFP

"Mes amis, je résiste!", a assuré l'ancien Premier ministre, arrivé avec une demi-heure de retard dans une salle comble qui a patienté en entonnant à deux reprises la Marseillaise et en scandant "Fillon président!" ou "Les Bretons avec Fillon".

Selon son entourage, quelque 3.500 personnes étaient réunies au Parc des expositions de Quimper.

"Je résiste et je m'oppose à ce pouvoir socialiste qui a tellement échoué, qui a perdu toutes les batailles, mais qui a décidé par tous les moyens d'organiser sa succession et d'empêcher l'alternance, cette alternance à laquelle aspire une France silencieuse et qui n'en peut plus", a poursuivi M. Fillon.

Une France "qui n'en peut plus du chômage, de la paralysie économique, de la repentance, de l'insécurité, de la perte d'autorité dans tous les domaines", a-t-il énuméré, avant de dénoncer "les attaques personnelles dont la mise en scène est sans équivalent dans notre histoire récente".

François Fillon rencontre ses sympathisants à Quimper le 30 mars 2017
François Fillon rencontre ses sympathisants à Quimper le 30 mars 2017
AFP

Mon objectif "ce n'est pas de continuer la politique hollandaise du +pas de bol+ et du +pas de vague+ comme le fera M. Macron qui en a été l'inspirateur", a en outre assuré François Fillon.

Le candidat d'En Marche! a été pris à partie par François Baroin, sénateur-maire (LR) de Troyes, qui l'a qualifié de "candidat dans la soute" de la gauche, par rapport à "Benoît Hamont, l'officiel".

"J'étais convaincue avant de venir et je le suis toujours", a assuré à l'AFP Geneviève, une quimpéroise de 69 ans au terme du meeting. "On a besoin d'avoir quelqu'un d'aussi énergique, c'est un roc, on peut compter sur lui", a-t-elle poursuivi. "La gauche a plein de casseroles, mais personne n'en parle", a-t-elle regretté.

Dans la matinée, François Fillon a participé avec six autres candidats à la présidentielle à un "grand oral" devant le congrès de la FNSEA réuni à Brest. Le candidat des Républicains a été le plus applaudi, déclarant qu'il fallait "arrêter d'emmerder les agriculteurs" qui cumulent "les difficultés".

M. Fillon doit tenir un meeting à Toulon vendredi, puis en Corse samedi.

Dans la même thématique

« Mes amis, je résiste! » clame Fillon en meeting à Quimper
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

« Mes amis, je résiste! » clame Fillon en meeting à Quimper
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le