Michel Mercier : « La situation exige qu’on maintienne l’état d’urgence »
Alors que le projet de loi sur la prolongation de l’état d’urgence est examiné jeudi 15 décembre au Sénat, son rapporteur, Michel Mercier, a souhaité rappeler au micro de Public Sénat, pourquoi « la situation exige qu’on maintienne l’Etat d’urgence ».

Michel Mercier : « La situation exige qu’on maintienne l’état d’urgence »

Alors que le projet de loi sur la prolongation de l’état d’urgence est examiné jeudi 15 décembre au Sénat, son rapporteur, Michel Mercier, a souhaité rappeler au micro de Public Sénat, pourquoi « la situation exige qu’on maintienne l’Etat d’urgence ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après que les députés ont adopté, cette semaine, le projet de loi permettant d’étendre  l’état d’urgence jusqu’au 15 juillet prochain, c’est au tour des sénateurs de voter. Michel Mercier, ancien garde des Sceaux et rapporteur au Sénat du projet de loi sur la prolongation de l’état d’urgence,  est catégorique : « La situation exige qu’on maintienne l’état d’urgence. Aujourd’hui, la menace d’attentats est à un niveau extrêmement élevé (…) seize ont été déjoués dans les mois qui précédent ce vote. On n’a jamais eu un chiffre aussi important. Après, il y a les attentats qui, malheureusement, réussissent.  (…) Donc on a une vraie menace qui est présente partout. »

Pour expliquer l’efficacité de cet état d’urgence, l’ancien garde des Sceaux met en avant trois de ses mesures : « l’assignation à résidence, la perquisition et les contrôles d’identité ». « Ce sont les trois vraies mesures. Les autres sont utilisées très modérément. (…) Donc le choix aujourd’hui est simple : ou on les met en œuvre dans le cas de l’état d’urgence, avec le contrôle parlementaire qui suit l’état d’urgence. Ou bien on les met dans le droit commun » ajoute-t-il.

Le sénateur centriste du Rhône est confiant quant à l’issue de ce vote : « Je pense qu’il y aura une large majorité du Sénat pour prolonger l’état d’urgence ». Et pour répondre à la question de la sortie de cet état d’urgence, Michel Mercier juge qu’ « il va y avoir, avec le phénomène électoral, sept mois ». « On aura le temps de réfléchir à la sortie cette fois-ci » conclut-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Michel Mercier : « La situation exige qu’on maintienne l’état d’urgence »
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Michel Mercier : « La situation exige qu’on maintienne l’état d’urgence »
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Michel Mercier : « La situation exige qu’on maintienne l’état d’urgence »
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le