Migrants: Hamon accuse le gouvernement de violer les « principes sacrés de la République »
L'ancien candidat PS à la présidentielle Benoît Hamon a critiqué lundi la politique migratoire du gouvernement, qui "viole" selon...

Migrants: Hamon accuse le gouvernement de violer les « principes sacrés de la République »

L'ancien candidat PS à la présidentielle Benoît Hamon a critiqué lundi la politique migratoire du gouvernement, qui "viole" selon...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien candidat PS à la présidentielle Benoît Hamon a critiqué lundi la politique migratoire du gouvernement, qui "viole" selon lui les "principes sacrés de la République", et "maçonne" le "ciment social" qu'est "la peur de l'étranger".

Sur la question des migrants, "les principes sacrés de la République sont aujourd'hui violés", a lancé Benoît Hamon sur France Inter.

"Dans la République, il y a des principes sacrés. Quand vous êtes un enfant, on ne vous demande pas vos papiers pour vous accueillir dans une école. Quand vous êtes malade, on ne vous demande pas des papiers pour vous faire soigner dans un hôpital. Quand vous êtes sans toit, sans abri et sans pain, on ne vous demande pas vos papiers pour entrer dans un centre d'hébergement", a-t-il détaillé.

"Le gouvernement répond quoi ? +L'opinion publique nous suit+. C'est la remise en cause des principes sacrés de la République, au nom du fait que l'opinion publique, aujourd'hui, se réunit souvent sur une question: la peur de l'étranger", a déploré le fondateur du mouvement Générations.

"Le choix politique qui est fait par ce gouvernement, c'est de maçonner ce ciment social qui est celui de la peur de l'étranger, de la peur de l'immigration", a-t-il regretté.

"La loi, c'est le droit inconditionnel à être hébergé. Elle veut (...) qu'on ne demande pas à des travailleurs sociaux de transmettre des fichiers aux fonctionnaires, pour vérifier qui a quel statut dans un centre d'hébergement", a-t-il poursuivi.

"On s'honorerait d'avoir un président de la République qui se détache justement de ces sondages ou de cette aspiration de l'opinion publique à sanctionner les migrants", a-t-il jugé.

"Je regrette qu'à gauche il n'y ait pas tant de voix pour se lever et défendre cette cause", a-t-il ajouté.

Dans la même thématique

Cannes City Hall
5min

Politique

Municipales 2026 : quels modes de scrutin pour élire les futurs maires ?

Les élections municipales doivent avoir lieu au mois de mars 2026 dans les 34 875 communes françaises. Pour la première fois, toutes les communes sauf Paris, Lyon et Marseille voteront selon les mêmes règles sans distinction de taille après l’adoption d’une loi en avril 2025.

Le

ALBANIA-FRANCE-POLITICS
3min

Politique

Pour le nouveau Premier ministre albanais : « L’histoire nous a enseigné qu’il n’y a rien de mieux que l’UE » 

Les élections en Roumanie, en Pologne ou au Portugal ont montré une poussée des forces eurosceptiques ou anti-establishment. Pourtant, une autre élection en Albanie, qui a eu lieu le 11 mai 2025, a envoyé un signal fort d’adhésion des Balkans à l’Union européenne. Le socialiste Edi Rama, Premier ministre réélu de l’Albanie, est l’invité de l’émission Ici L’Europe avec Caroline de Camaret.

Le

Toulouse Conseil Municipal
3min

Politique

Élections municipales 2026 : la part des mairies dirigées par des femmes va-t-elle poursuivre sa lente progression ?

L’un des points d’attention du prochain renouvellement des conseils municipaux se portera sur l’évolution de la parité. 25 ans après la promulgation de la loi tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux, le nombre de femmes maires reste encore très minoritaire. Le rapport est d’une contre quatre à l’échelle nationale.

Le