Migrants: Hamon dénonce un « retour à l’ordre » et en appelle à Cohn-Bendit
Benoît Hamon a dénoncé mardi à Tours "le retour à l'ordre et à l'arbitraire dans une partie de la haute fonction publique", et...

Migrants: Hamon dénonce un « retour à l’ordre » et en appelle à Cohn-Bendit

Benoît Hamon a dénoncé mardi à Tours "le retour à l'ordre et à l'arbitraire dans une partie de la haute fonction publique", et...
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Benoît Hamon a dénoncé mardi à Tours "le retour à l'ordre et à l'arbitraire dans une partie de la haute fonction publique", et étrillé Daniel Cohn-Bendit, à qui il a lancé un appel pour qu'il prenne position en faveur des migrants.

Le candidat malheureux du parti socialiste à l'élection présidentielle a estimé que le refus "stupéfiant" de le laisser s'exprimer le 6 février prochain dans l'enceinte de la faculté de droit de Toulon était "assez symptomatique de ce retour à l'ordre et à l'arbitraire dans une partie de la haute fonction publique et dans certains milieux très proches du pouvoir en place".

"Qui ne voit pas ces préfets, qui dissuadent les migrants de faire valoir leurs droits ? Dans certaines régions, la police a ordre d'arracher les effets personnels, de gazer des migrants, qui sont des pauvres parmi les pauvres", a-t-il poursuivi après avoir rencontré des étudiants de l'université de Tours.

Evoquant Mai 1968, dont le 50e anniversaire est célébré cette année, M. Hamon, visant l'ancien leader étudiant Daniel Cohn-Bendit, a jugé "incroyable de voir aujourd'hui des soixante-huitards qui ont mené des combats contre l'ordre établi être maintenant les porte-parole de l'ordre établi".

"J'imagine que le jeune Cohn-Bendit de 1968 aurait dit +merde+ à Macron et au Cohn-Bendit d'aujourd'hui : j'aime bien le Danny de 68 pour le souffle et l'espérance qu'il a levés, j'aime un peu moins le Cohn-Bendit qui remet le couvercle de plomb sur la marmite, comme il le fait aujourd'hui quand il soutient Emmanuel Macron".

"Je l'invite à nous aider au moins pour qu'on ait en France une attitude juste et humaine vis-à-vis des migrants", a-t-il conclu.

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