La France "salue le travail des ONG" mais celui-ci doit "se faire dans le respect du droit international", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, au lendemain de critiques d'Emmanuel Macron sur l'ONG Lifeline.
"La France salue le travail des ONG (...) qui sauvent des vies", mais "leur travail doit se faire dans le respect du droit international", a déclaré M. Griveaux à l'issue du Conseil des ministres.
Car, sans le respect des règles maritimes, "on risque d'aboutir à l'effet inverse", à savoir que les ONG "qui souhaitent prêter secours mettent en danger les personnes qu'elles sont venues" secourir, a-t-il ajouté.
Le président Macron a critiqué mardi à Rome l'ONG allemande Lifeline qui a, selon lui, "coupé le signal" et "est intervenue en contravention de toutes les règles et des garde-côtes libyens" en portant secours à 233 migrants.
Il a ainsi rejoint certaines des critiques du gouvernement italien sur le rôle des ONG en Méditerranée.
Données sur les réfugiés et migrants arrivés par la mer en Europe
AFP
"On ne peut pas accepter durablement cette situation car au nom de l'humanitaire cela veut dire qu'il n'y plus aucun contrôle. A la fin, on fait le jeu des passeurs en réduisant le coût du passage pour les passeurs. C'est d'un cynisme terrible", a poursuivi le président français.
"Le franc-parler nuancé du président de la République ne m'étonne jamais", a lancé mercredi de son côté le chef de file des députés LREM Richard Ferrand, devant l'Association des journalistes parlementaires.
Selon lui, "le président de la République a eu raison d'attirer l'attention sur le fait qu'on peut parfois être ce que Lénine appelait les +idiots utiles+, c'est-à-dire les complices involontaires de gens qui font trafic d'être humains". Mais "cela ne vient pas en négation de la dimension humanitaire de ces ONG, ce n'est pas binaire".
Le gouvernement maltais a accepté d'accueillir le Lifeline bloqué depuis des jours au large de ses côtes, que l'Italie avait refusé, mais avec un accord pour répartir les migrants parmi des pays membres volontaires. Parmi eux figurent le Portugal, la France mais aussi l'Italie.
Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.
Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.
Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.
Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.
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Réforme des retraites : l'Assemblée la suspend, le Sénat va la rétablir
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