Migrants: Marine Le Pen appelle l’UE à « menacer » Erdogan de « sanctions »
Marine Le Pen a appelé lundi sur RTL l'Union européenne à "menacer" de "sanctions" le président turc, et Emmanuel Macron à ...

Migrants: Marine Le Pen appelle l’UE à « menacer » Erdogan de « sanctions »

Marine Le Pen a appelé lundi sur RTL l'Union européenne à "menacer" de "sanctions" le président turc, et Emmanuel Macron à ...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen a appelé lundi sur RTL l'Union européenne à "menacer" de "sanctions" le président turc, et Emmanuel Macron à "remettre en place nos frontières", face à "l'acte de guerre" selon elle d'Ankara qui a permis un afflux de migrants aux frontières grecques.

Recep Tayyip Erdogan est attendu lundi à Bruxelles où il doit aborder la question migratoire alors que des dizaines de milliers de migrants tentent de passer la frontière entre la Turquie et la Grèce.

M. Erdogan avait annoncé le 29 février qu'il cessait de respecter un accord de mars 2016 prévoyant que les migrants restent en Turquie, en échange d'une aide financière européenne à Ankara.

Dans une lettre ouverte à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et au président du Conseil européen Charles Michel, Marine Le Pen affirme que l'UE "doit montrer, avec fermeté, sa solidarité totale" avec la Grèce.

"L'Europe doit cesser d'accueillir des migrants", ajoute dans son courrier la présidente du RN, considérant que la crise actuelle "représente un enjeu civilisationnel pour toute l'Europe".

Cette crise "est la conséquence prévisible d'une politique européenne, hypocrite et lâche, de sous traitance de questions pourtant essentielles, à un pays qui se montre chaque jour plus arrogant" et "pose la question de l'Otan", dont la Turquie est membre, "organisation sclérosée dans des schémas de la guerre froide, structure en état de +mort cérébrale+", écrit-elle, reprenant une formule très commentée d'Emmanuel Macron.

Lundi à Bruxelles "il va falloir faire preuve de fermeté" à l'égard d'Erdogan, "lui dire que forcer des migrants, de manière violente, à essayer de passer une frontière d'un pays européen est inadmissible, il faut le menacer et mettre en œuvre des sanctions si nécessaire", et "que les pays européens envoient des hommes pour aider les Grecs à tenir leurs frontières", a-t-elle développé sur RTL.

Marine Le Pen a critiqué Mme von der Leyen qui est "en train dire que ce qu'il faut c'est payer à nouveau les Turcs, encore donner à peu près 500 millions aux Turcs qui sont en train de mener ce qui normalement s'analyse en un acte de guerre".

"On ne peut pas se comporter ainsi totalement soumis à l'égard de la Turquie (...) Si la Commission européenne définitivement est incapable de protéger les pays européens, il faut que les dirigeants européens se protègent eux-mêmes", a-t-elle insisté, en "demand(ant) à Emmanuel Macron immédiatement de rappeler notre ambassadeur, de renvoyer l'ambassadeur turc en Turquie" et "surtout" de "remettre en place nos frontières".

Une source européenne avait indiqué jeudi à l'AFP que la Commission européenne prépare une nouvelle aide additionnelle de 500 millions d'euros pour les réfugiés syriens en Turquie et plusieurs autres mesures afin d'apaiser les tensions avec Ankara.

Dans la même thématique

Migrants: Marine Le Pen appelle l’UE à « menacer » Erdogan de « sanctions »
3min

Politique

Congrès du PS : « Il y a eu trop de sifflets, trop de querelles de clans », estime Nicolas Mayer-Rossignol

Candidat au poste de Premier secrétaire du PS, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol appelle à « retrouver l’aspect collectif » au sein des rangs socialistes. « Il y a eu trop de sifflets, trop de querelles de clans, trop d'exclusions et d'excommunications », souligne l’édile, invité de la matinale de Public Sénat. Il est opposé à Olivier Faure et Boris Vallaud dans la course à la tête du parti à la rose.

Le

SIPA_01213611_000031
7min

Politique

LR : avec Bruno Retailleau, la droite tient-elle son présidentiable pour 2027 ?

Après son large succès face à Laurent Wauquiez à la présidence de LR, Bruno Retailleau a promis, dimanche soir, à sa famille politique d’autres victoires à venir, avec en ligne de mire les municipales et bien sûr la présidentielle. Vœu pieux ? Ou première marche vers le retour de la droite au pouvoir ?

Le