"Une compétition est réussie quand elle est gagnée", a prévenu mardi Emmanuel Macron qui a rencontré l'équipe de France de football au Centre national de Clairefontaine (Yvelines), quelques jours avant le départ des Bleus pour le Mondial-2018.
"Ce qui est important c'est que nous soyons tous derrière cette équipe, c'est un collectif jeune, c'est le choix de Didier Deschamps, c'est toute une génération de football qui est derrière cette équipe (...)", a déclaré à la presse le président, grand amateur de football.
"C'est important pour le pays et pour le moral du pays", a-t-il ajouté.
"Le sport est un élément d'émancipation personnelle, c'est un élément de réussite", a-t-il souligné. "Le sport, c'est aussi un ensemble qui permet d'avoir des figures d'exemplarité , des modèles et des modèles qui donnent un exemple positif".
Le sport "permet la cohésion nationale", a affirmé le chef de l'Etat. "Quand les parents ne sont plus au rendez-vous, quand les situations sont difficiles, quand on doute, c'est parfois par le sport qu'on tient et donc avoir une équipe qui porte nos couleurs, c'est bon pour la cohésion nationale et c'est bon pour ce que font chaque jour, chaque semaine, les dizaines de milliers de nos concitoyens qui croient dans tout ça".
Emmanuel Macron et Didier Deschamps (au premier rang) à Clairefontaine-en-Yvelines, le 5 juin 2018
AFP
Emmanuel Macron a confirmé qu'il irait en Russie pour soutenir l'équipe de France si elle se qualifiait pour les demi-finales de la Coupe du monde. "J'ai déjà dit que si elle passait les quarts, j'irai à tous les matchs. Donc j'irai en demie et j'irai en finale", a-t-il dit, ajoutant qu'"une compétition, est réussie quand elle est gagnée".
M. Macron s'est refusé à répondre à une question d'un journaliste qui l'interrogeait sur les prénoms des joueurs pour savoir si comme Jacques Chirac, il ne les connaissait pas.
"Je me suis toujours refusé aux quizz et vous êtes très injuste avec Jacques Chirac qui aimait les Bleus. J'aime les Bleus, y compris quand ils jouent à l'OM ou pas", a-t-il lancé, clin d'oeil à son soutien affiché à l'équipe marseillaise.
"Je connais les prénoms des joueurs, j'échange parfois avec eux", a-t-il assuré.
Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».
Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.
A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.
Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.