Arnaud Montebourg a appelé jeudi Jean-Luc Mélenchon à abandonner la course à l'Elysée pour permettre à la gauche représentée par le socialiste Benoît Hamon "d'être au deuxième tour" de l'élection présidentielle.
"J'appelle au retrait de la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour nous permettre d'être au deuxième tour, nous en avons besoin, nous sommes devant le mur de l'histoire", a déclaré sur France Inter le candidat malheureux à la primaire de la gauche élargie.
Arnaud Montebourg a critiqué le refus de Manuel Valls, battu au second tour de la primaire par Benoît Hamon, de donner son parrainage au candidat socialiste.
"Manuel Valls comme moi a été battu. L'engagement signé sur la papier était de soutenir le vainqueur. Je regrette que quand on signe un engagement on le transforme en chiffon de papier. C'est exactement ce que fait l'ancien Premier ministre, et il le fait en accentuant la dislocation de la gauche", a-t-il affirmé.
"On a déjà perdu le Parti communiste, maintenant on va perdre le Parti socialiste, qu'est ce qu'il restera en face pour défendre le monde du travail?", a demandé Arnaud Montebourg.
Benoît Hamon et Arnaud Montebourg le 27 janvier 2017 à Paris
AFP/Archives
Il appelle au retrait de Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise que les sondages placent cinquième au premier tour, derrière Benoît Hamon. Il estime que "son intelligence, son extrême culture et sa vision de la société française" devraient lui permettre de prendre cette décision.
"Nous avons les moyens de convaincre l'un de s'effacer au profit de l'autre dans l'intérêt de la France", a ajouté Arnaud Montebourg. Ce dernier est chargé des relations internationales dans la campagne de Benoît Hamon.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.