Manuel Valls est "un homme sans honneur", a dit mercredi Arnaud Montebourg après le soutien apporté par l'ancien Premier ministre à Emmanuel Macron, l'entourage de Benoît Hamon parlant quant à lui de "minable tentative de sabotage".
"Chacun sait désormais ce que vaut un engagement signé sur l'honneur d'un homme comme Manuel Valls : rien. Ce que vaut un homme sans honneur", écrit M. Montebourg sur Twitter.
Manuel Valls a confirmé mercredi sur RMC et BFMTV qu'il voterait pour Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle, après avoir participé, et perdu, la primaire élargie du PS face à Benoît Hamon.
Co-directeur de campagne de Benoît Hamon, Mathieu Hanotin a évoqué sur BFMTV une "minable tentative de sabotage".
"J'ai juste envie de dire à Manuel Valls que cette tentative de sabotage, elle ne va pas marcher". "La campagne n'est pas finie, il reste un mois", a-t-il ajouté.
Manuel Valls eet Arnaud Montebourg le 17 janvier 2014 à Sorgues
AFP/Archives
"Je trouve toujours bizarre ces responsables politiques qui font appel à ce qu'il y a de plus beau dans notre République, à la démocratie, à ces grands concepts, pour finalement, à la fin, défendre uniquement leurs propres intérêts", a dit M. Hanotin. Il voit dans le soutien de M. Valls à M. Macron la "dernière manifestation de tout un groupe de personnes de gauche comme de droite qui veulent surtout finalement continuer de s’accrocher au pouvoir coûte que coûte".
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.