Moratoire sur les carburants: « Mieux vaut tard que jamais » (Royal)
"Mieux vaut tard que jamais" mais il faut aussi un coup de pouce au Smic, a réagi mardi Ségolène Royal alors qu'Édouard Philippe...

Moratoire sur les carburants: « Mieux vaut tard que jamais » (Royal)

"Mieux vaut tard que jamais" mais il faut aussi un coup de pouce au Smic, a réagi mardi Ségolène Royal alors qu'Édouard Philippe...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Mieux vaut tard que jamais" mais il faut aussi un coup de pouce au Smic, a réagi mardi Ségolène Royal alors qu'Édouard Philippe va annoncer un moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants face à la crise des "gilets jaunes".

"Mieux vaut tard que jamais. Cette décision aurait dû être prise dès le départ, dès l'émergence du conflit, dont on sentait qu'il allait être très très dur car on voyait la rage, l'exaspération, notamment des retraités", a réagi l'ancienne ministre socialiste de l'Écologie sur Radio Classique.

"Il fallait retirer les choses tout de suite. Elles sont retirées maintenant mais plus vous laissez pourrir un conflit, plus il faut lâcher ensuite en contrepartie", a-t-elle ajouté.

Jusqu'où le gouvernement doit-il aller ? "Il faut que ça aille jusqu'à ce que ça soit juste et efficace", a-t-elle ajouté, en disant penser qu'"il faut tout mettre sur la table en ce qui concerne la justice fiscale".

"Il y a la question de la hausse du Smic (...) Oui, cette question d'un coup de pouce doit être mise sur la table", a-t-elle précisé.

Quant à la suppression de l'impôt sur la fortune, "il faut regarder ce qui s'est passé, on peut faire un bilan: à qui ça a rapporté, à qui ça a coûté", et y a-t-il eu "des contreparties en termes de créations d'emplois ou de hausses de salaires dans les entreprises de ceux qui ont profité de cet allègement fiscal".

Face à une "situation extrêmement fragile", l'ancienne ministre a estimé que "cette fois il ne faut pas se tromper dans les annonces et dans la façon dont elles sont faites et dans la dynamique de transparence et de démocratie participative qu'il faut mettre en mouvement".

Le Premier ministre Édouard Philippe va annoncer mardi un moratoire sur la hausse de la taxe sur les carburants prévue le 1er janvier, afin de tenter d'apaiser la crise des "gilets jaunes", ont indiqué des sources gouvernementales à l'AFP.

Partager cet article

Dans la même thématique

Moratoire sur les carburants: « Mieux vaut tard que jamais » (Royal)
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Moratoire sur les carburants: « Mieux vaut tard que jamais » (Royal)
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le