Mort de Valéry Giscard d’Estaing : Gérard Larcher rend hommage à un « Président moderne et réformateur » et à un « Européen convaincu »

Mort de Valéry Giscard d’Estaing : Gérard Larcher rend hommage à un « Président moderne et réformateur » et à un « Européen convaincu »

Devant la Haute assemblée, le président du Sénat a rendu hommage à l’ancien président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, décédé le 2 décembre. 
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« C’est avec émotion et tristesse que nous avons appris dans la soirée d’hier la disparition de Valéry Giscard d’Estaing. » Dans l’hémicycle, le président du Sénat a rendu hommage à l’ancien président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, décédé le 2 décembre. Gérard Larcher a salué « un homme d’Etat au parcours exceptionnel qui a profondément transformé notre pays » en rappelant qu’il avait incarné « l’avenir et le changement » et une « image de la modernité ».

Dans son discours, le président du Sénat a longuement évoqué sa « vaste politique de réforme » : élargissement de la saisine du Conseil constitutionnel, abaissement de la majorité à 18 ans, réforme de l’ORTF, création de la CNIL et d’un secrétariat à la qualité de la vie.

Mais aussi la politique de Valéry Giscard d’Estaing en faveur des droits des femmes : la contraception libre et gratuite et la loi sur l’interruption volontaire de grossesse « défendue avec noblesse et courage par Simone Weil ».

Gérard Larcher a par ailleurs souligné la trace que Valéry Giscard d’Estaing a laissée hors des frontières avec la « relance du processus européen ». Il était un « Européen convaincu », a souligné le président du Sénat. Et de rappeler également son attachement pour la Haute assemblée en citant ses mots : « Le Sénat a apporté dans la gestion des affaires publiques, le concours de l’expérience et de la sagesse ».

Avec une résonance particulière en cette période, le Président du Sénat a rappelé que « la pensée de Valéry Giscard d’Estaing telle qu’elle s’exprime dans « Démocratie française » est une exhortation à l’apaisement politique par un appel à substituer le dialogue au conflit, la négociation à la lutte. Une inspiration qui vise à conjurer la fatalité de la seule bipolarisation ».

« Nous garderons tous le souvenir de sa grande intelligence, d’un Président moderne et réformateur, d’un militant de la construction européenne », a salué Gérard Larcher.

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