Moscovici appelle le Parti socialiste à « ressusciter »
Le commissaire européen Pierre Moscovici a appelé le Parti socialiste français, dont il est membre, à "ressusciter" après la...

Moscovici appelle le Parti socialiste à « ressusciter »

Le commissaire européen Pierre Moscovici a appelé le Parti socialiste français, dont il est membre, à "ressusciter" après la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le commissaire européen Pierre Moscovici a appelé le Parti socialiste français, dont il est membre, à "ressusciter" après la déroute de la présidentielle, en menant une "refondation considérable" pour s'adapter au XXIe siècle.

"Je ne sais pas si le PS est mort ou pas, mais en tout cas il doit ressusciter", a déclaré l'ancien ministre de François Hollande, lors d'une conférence de presse à Paris, interrogé sur l'avenir de sa formation politique.

"Il y a un travail de refondation considérable à faire. Tout est à repenser, car le logiciel socialiste, social-démocrate du XXIe siècle, est à réinventer maintenant", a expliqué le commissaire.

M. Moscovici s'est d'ailleurs démarqué de la position de Manuel Valls, son ancien collègue de gouvernement, qui a annoncé peu avant qu'il serait "candidat de la majorité présidentielle" aux élections législatives et qu'il souhaitait s'inscrire dans le mouvement fondé par Emmanuel Macron, rebaptisé La République en marche.

"Je trouve que l'opposition entre être dans la majorité présidentielle ou être dans l'opposition (au président élu) est tout à fait stérile et c'est sauter à pieds joints dans un piège qui est tendu", a-t-il affirmé, appelant son parti à "mener campagne aux législatives pour avoir le maximum de députés possibles".

"Le Parti socialiste doit aider le président à réussir, sans ambiguïté, sans ambages, sans hésitation, sans réserve, mais il doit aussi demeurer un parti de gauche, qui affirme ses valeurs, qui ne se renie pas et qui continue d'être un parti qui porte une identité propre", a-t-il expliqué.

Partager cet article

Dans la même thématique

PARIS , LES CANDIDATS REMI FERAUD ET EMMANUEL GREGOIRE
8min

Politique

« Force du dégagisme », « fin de cycle » et « bataille de chiens » à venir : les socialistes font le bilan, après la victoire d’Emmanuel Grégoire face à Rémi Féraud

La victoire d’Emmanuel Grégoire, dès le premier tour, lors de la primaire PS qui l’opposait au sénateur Rémi Féraud s’explique notamment par « la volonté de tourner la page Hidalgo » chez les militants, mais aussi le poids des rapports de force issus du congrès PS ou la « dérive clanique » autour de la maire sortante.

Le

SIPA_01206229_000010
6min

Politique

Programmation de l’énergie : en commission, les sénateurs ne reprennent pas le moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque

En commission des affaires économiques, les sénateurs ont adopté la proposition de loi sénatoriale, dite Gremillet, qui avait été passablement dénaturée par des amendements des députés LR et RN, puis finalement rejetée par l’Assemblée nationale. Le moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque ou encore la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim ne figurent plus dans le texte adopté en commission pour une deuxième lecture prévue la semaine prochaine.

Le

Moscovici appelle le Parti socialiste à « ressusciter »
3min

Politique

Loi Duplomb : un texte qui permet « de mettre les agriculteurs français au même niveau que les agriculteurs européens », assure son auteur

Ce mardi, Laurent Duplomb, sénateur LR de Haute-Loire, auteur du texte « visant à lever les contraintes sur le métier d’agriculteur », était invité sur la matinale de Public Sénat. Il a évoqué l’accord trouvé en commission mixte paritaire sur sa proposition de loi, ainsi que les critiques qu’elle suscite, notamment en ce qui concerne la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide interdit en France depuis 2018.

Le

Moscovici appelle le Parti socialiste à « ressusciter »
2min

Politique

Canicule : « La vigilance rouge ne concerne pas que les publics les plus fragiles, elle concerne tout le monde », déclare François Bayrou

Alors que la France fait face à un épisode caniculaire, François Bayrou, accompagné de Catherine Vautrin, Agnès Pannier-Runacher et Bruno Retailleau s’est rendu ce mardi au centre opérationnel de gestion des crises du ministère de l’Intérieur. L’objectif était de faire état de l’ensemble des mesures prises pour faire face à cette vague de chaleur.

Le