Moscovici conseille à Hamon de travailler l’économie
Invité de l’émission L’épreuve de Vérité sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Échos et Radio Classique, Pierre Moscovici n’a pas été tendre avec son ancien camarade Benoît Hamon. «Faire uniquement de la politique, ça mène à une professionnalisation incompétente » a-t-il taclé.

Moscovici conseille à Hamon de travailler l’économie

Invité de l’émission L’épreuve de Vérité sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Échos et Radio Classique, Pierre Moscovici n’a pas été tendre avec son ancien camarade Benoît Hamon. «Faire uniquement de la politique, ça mène à une professionnalisation incompétente » a-t-il taclé.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

En matière de déficits publics, le commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici n’est pas vraiment sur la même ligne que Benoît Hamon. L’ancien candidat PS à la présidentielle était l’invité, la semaine dernière, de l’émission « L’Épreuve de vérité ». Interrogé sur les objectifs fixés par le traité de Maastricht, qui oblige les États membres à ne pas dépasser 3%  du PIB en matière de déficit, le fondateur de Génération-s a estimé qu’avec ce genre de politique « on pouvait mourir guéri ». « Vous n’en faites pas de l’économie ou alors vous n’en faites pas de la bonne parce qu’à la fin, on ne fait pas de croissance, et on a toujours du chômage et des inégalités qui se creusent » avait-il estimé en prenant notamment l’exemple de l’hôpital public qu’il considère en danger à cause des économies  réalisées.

« Je suis un peu accablé » a réagi ce lundi Pierre Moscovici, arguant, qu’il y avait « une contre-vérité absolue » dans ce qu’avait dit Benoît Hamon. «  La croissance est là. La croissance est à 2,5% en Europe en 2017. Elle est plus élevée qu’aux États-Unis (…) La vérité, c’est qu’on crée des centaines de milliers d’emplois dans l’hexagone aujourd’hui (…) La vérité c’est que le chômage baisse même s’il ne baisse pas assez ». « Puisqu’il parle de l’hôpital, la vérité c’est que plus on est endetté, moins un a d’argent pour l’hôpital. Et donc, en menant la politique de gribouille à la Varoufakis/Hamon, à l’arrivée, on est sûr de son coup : on ne meurt pas guéri. On meurt malade » lui a-t-il rétorqué en évoquant « une politique d’irresponsabilité et d’inefficacité ».

Enfin, Pierre Moscovici a lâché un dernier coup à l’encontre de son ancien camarade.  « Benoît Hamon ferait bien de travailler un tout petit peu l’économie car faire uniquement de la politique, ça mène à une professionnalisation incompétente ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Moscovici conseille à Hamon de travailler l’économie
5min

Politique

Financement de la lutte contre les violences faites aux femmes : « Il faut donner à l’administration les moyens de ses missions », prévient la commission des finances

Cinq ans après un premier rapport sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, les sénateurs Arnaud Bazin et Pierre Barros ont présenté ce jeudi 3 juillet un nouveau rapport sur le sujet. Les deux élus pointent un financement trop faible et une politique publique peu lisible.

Le

Moscovici conseille à Hamon de travailler l’économie
2min

Politique

Travail le 1er mai des boulangers et des fleuristes : « Nous souhaitons évidemment protéger ce 1er mai, mais par contre nous souhaitons clarifier la situation »

Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.

Le