Mouvements sociaux : « Il faut se rassembler, sortir des postures », pour le député PCF Stéphane Peu
Le député communiste de Seine-Saint-Denis se montre « satisfait » du niveau de la mobilisation du 22 mars, qui a notamment réuni les fonctionnaires et les cheminots. Face au « rouleau compresseur » que représente le gouvernement, il appelle au rassemblement des gauches.

Mouvements sociaux : « Il faut se rassembler, sortir des postures », pour le député PCF Stéphane Peu

Le député communiste de Seine-Saint-Denis se montre « satisfait » du niveau de la mobilisation du 22 mars, qui a notamment réuni les fonctionnaires et les cheminots. Face au « rouleau compresseur » que représente le gouvernement, il appelle au rassemblement des gauches.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Quelque 180 défilés étaient organisés dans la journée du 22 mars partout en France, avec un appel à la grève dans plusieurs secteurs, notamment dans la fonction publique et chez les cheminots. Au niveau national, les cortèges ont réuni entre 323.000 personnes (selon la police) et plus de 500.000 (selon la CGT). À Paris, ils étaient 47.800, selon les chiffres du cabinet Occurrence, pour un collectif de médias.

« Pour moi, il y avait énormément de monde », a réagi dans l’émission Parlement Hebdo Stéphane Peu, qui a lui aussi battu le pavé. Le député (PCF) de Seine-Saint-Denis a « constaté » qu’il y avait une « convergence » des mouvements entre les différentes professions. C’est la conséquence, selon lui, d’un gouvernement « qui s’attaque aux services publics ». Et « quand on affaiblit les services publics, on affaiblit la République », a prévenu ce nouveau parlementaire élu en 2017.

Le PS doit montrer les « preuves » de sa « véritable opposition »

Face à un gouvernement qu’il compare à un « rouleau compresseur », Stéphane Peu appelle les différentes familles de gauche à ne pas rester chacune dans leur coin. « Il faut se rassembler, chacun doit sortir de ses postures, individuelles ou partisanes ». Pour l’ancien adjoint au maire de Saint-Denis, Olivier Besancenot «  a eu une parole forte, de son sens : celle de l’unité ».

Dans ce contexte, l’élu communiste a trouvé « dommage » les huées et les sifflets qui ont accompagné l’arrivée du futur premier secrétaire du PS Olivier Faure, parmi les manifestants. Mais il a reconnu « en même temps » que le nouveau dirigeant socialiste ne pouvait pas s’attendre à un bon accueil. « Les gens ont un peu de mémoire », a-t-il souligné, en référence au quinquennat de François Hollande. « Il va falloir faire un peu plus de preuves de sa véritable opposition ».

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le