Municipales à Lille: l’ex-PS Violette Spillebout investie par LREM
L'ancienne directrice de cabinet de Martine Aubry, Violette Spillebout (ex-PS), a été investie mercredi par La République en...

Municipales à Lille: l’ex-PS Violette Spillebout investie par LREM

L'ancienne directrice de cabinet de Martine Aubry, Violette Spillebout (ex-PS), a été investie mercredi par La République en...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancienne directrice de cabinet de Martine Aubry, Violette Spillebout (ex-PS), a été investie mercredi par La République en marche tête de liste pour les élections municipales de Lille en mars prochain.

Dans l'âpre compétition interne tranchée par une commission nationale d'investiture, Violette Spillebout, 46 ans, l'a emporté face à la députée LREM du Nord Valérie Petit, 43 ans, réputée proche du ministre et homme fort de la métropole lilloise Gérald Darmanin et longtemps considérée comme favorite pour l'investiture.

"Plus qu'une victoire, c'est pour moi une étape indispensable franchie pour opérer le grand rassemblement et le nouveau projet que je veux porter", s'est réjouie mercredi soir auprès de l'AFP Mme Spillebout.

"En rassemblant des sensibilités différentes, nous devons être capables de faire des choix au-delà des clivages politiques. Je ne veux pas que Lille ait 20 ans de retard mais 20 ans d'avance", a-t-elle ajouté en annonçant qu'elle allait proposer à Valérie Petit de figurer sur sa liste.

En l'état, il paraît peu probable que cette proposition soit acceptée par l'intéressée, qui a été prévenue par téléphone par le délégué général du parti macroniste, Stanislas Guerini, que LREM lui avait préféré sa rivale.

"Le Vieux monde a donc gagné... Je pleure pour ma ville car elle est perdue" pour la majorité, a réagi auprès de l'AFP Valérie Petit. Elle va désormais "prendre le temps de réfléchir" pour savoir si elle peut, "pour des raisons éthiques", "rester à En Marche" après les "pressions" et les "intimidations" qu'elle a subies, selon elle, du camp Spillebout.

"Je soutiens la candidature de @VSpillebout suite à l’investiture @enmarchefr. Elle me trouvera à ses côtés. J’ai par ailleurs une pensée amicale pour @ValeriePetit_EM", a réagi pour sa part sur Twitter le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, en déplacement en Guyane.

"C'est un coup de Trafalgar", a à l'inverse estimé une députée LREM du Nord. "C'est une très mauvaise décision. Nous ne pourrons pas gagner Lille avec Violette Spillebout".

"Avec ce choix, ça veut dire qu'ils ont fait une croix sur Lille et qu'ils ne pensent pas pouvoir battre Aubry", a déclaré à l'AFP un ténor de la région.

Silence radio à la mairie de Lille sur cette investiture. "On ne choisit pas nos adversaires", a seulement indiqué à l'AFP l'entourage de Martine Aubry. La maire socialiste de Lille pourrait annoncer à la rentrée qu'elle brigue un ultime mandat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Municipales à Lille: l’ex-PS Violette Spillebout investie par LREM
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le

Nancy: Discours Nicolas Mayer Rossignol Congres du Parti Socialiste
9min

Politique

Congrès du PS : LFI ravive les tensions entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol

La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.

Le