La candidate du parti Les Républicains, Rachida Dati, est en tête des intentions de vote du premier tour (25%), devant la maire socialiste sortante Anne Hidalgo (24%), selon un nouveau sondage BVA pour Orange et Europe1, publié mercredi, à quatre jours du premier tour.
La candidate du parti de la majorité présidentielle, Agnès Buzyn, entrée en campagne il y a trois semaines après la démission de Benjamin Griveaux, se maintient en troisième position (19%), devançant l'écologiste David Belliard (12%) et l'ex-LREM, Cédric Villani (7%).
En fin de peloton arrivent l'Insoumise Danielle Simonnet et le candidat soutenu par le Rassemblement national, Serge Federbusch, (4% tous les deux).
Le bilan de la maire PS sortante est jugé "pas satisfaisant" pour 58% des sondés (dont 36% "pas satisfaits du tout"), contre 40% de sondés qui se disent "satisfaits" (dont 10% "très satisfaits").
(g-d) Rachida Dati, Cédric Villani, Serge Federbusch, Anne Hidalgo, Agnès Buzyn, Danielle Simonnet et David Belliard, candidats aux municipales à Paris, avant le deuxième débat télévisé organisé par les chaînes et radios d'information France Info, France 2 et France Bleu Paris, le 10 mars 2020 à Paris
POOL/AFP
La propreté, la sécurité et les transports publics sont les trois grandes priorités pour les électeurs, selon l'étude.
Alors que l'épidémie du Coranavirus inquiète une partie des Français et oblige à adapter les bureaux de vote dimanche, 54% à 57% des sondés indiquent qu'ils iront voter au premier tour, contre 56,3% en 2004.
Le sondage a été réalisé par internet entre le 2 et le 6 mars, auprès de 1.202 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d'un échantillon représentatif de 1.385 habitants de Paris, selon la méthode des quotas.
Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.
Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».
C’était attendu, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à un accord en commission mixte paritaire sur le budget de l’État. A la sortie, le rapporteur LR du Sénat a insisté sur la responsabilité du gouvernement dans cet échec alors que depuis quelques jours, l’exécutif pointait « la radicalité » de la droite sénatoriale.