Municipales à Paris: EELV espère arriver en tête dès le 1er tour

Municipales à Paris: EELV espère arriver en tête dès le 1er tour

EELV, qui ambitionne d'emporter la mairie de Paris en 2020, espère arriver en tête dès le premier tour mais exclut toute alliance...
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EELV, qui ambitionne d'emporter la mairie de Paris en 2020, espère arriver en tête dès le premier tour mais exclut toute alliance avec LREM ou la droite, explique son secrétaire national David Cormand mardi.

Le candidat David Belliard se montre toutefois moins catégorique: "on regardera et on discutera (...) Il y a des gens plus proches de nous a priori", a-t-il dit sur franceinfo en évoquant le Parti socialiste, mais "j'attends de voir ce que vont dire les autres candidats et candidates pour Paris, s'ils ont cette même forte détermination en matière écologique et sociale".

Plan vélo, piétonnisation des berges de la Seine: "le bilan d'Anne Hidalgo, c'est le bilan avant tout des écologistes", a-t-il aussi affirmé, avant d'évoquer un "bilan partagé". Et "on ferait mieux si on était en tête", a-t-il insisté.

Sa candidature doit permettre à EELV de "passer un cran supplémentaire" et "revendiquer le leadership" dans la capitale, abonde David Cormand dans Le Parisien, rappelant que les écologistes ont été "près de vingt ans derrière le leadership des socialistes incarné par Bertrand Delanoë puis Anne Hidalgo".

"On espère arriver en tête au premier tour pour pouvoir rassembler ensuite", explique-t-il. Soulignant qu'"il n'y aurait rien de cohérent à s'allier avec LREM ou avec la droite", il prône "une cogestion dans le cadre de ce que nous appelons une +alternance de leadership bienveillante+ avec le Parti socialiste et les autres forces désireuses de participer de cette alternance".

Le chef de file d'EELV et député européen Yannick Jadot avait appelé début juillet au "pragmatisme" pour les municipales de mars 2020, n'excluant pas des alliances avec des élus sans étiquette ou divers droite.

M. Cormand, lui, les refuse. "Yannick Jadot a voulu dire que dans les cas où un maire +divers droite+ était favorable à des cantines bio, des jardins partagés ou contre les autoroutes, alors une alliance était possible. Mais il s'agit de cas d'école qui n'existent pas", tranche-t-il. "A moins que comme à gauche, d'ailleurs, ces maires ou ces têtes de liste ne soient devenus écologistes."

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