La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, candidate à un nouveau mandat pour les municipales de mars, a présenté jeudi lors d'une conférence de presse l'ensemble de son programme, axé sur l'écologie, thème majeur de la campagne, et la solidarité.
"Le socle de ce projet c'est l'écologie", a déclaré la candidate devant ses soutiens et ses têtes de listes, égrenant les mesures dont la plupart avaient déjà été dévoilées. Elle a rappelé son engagement à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Selon un récent bilan carbone, "nous avons réduit de 25% les émissions locales parisiennes en 2018 par rapport à 2014", a-t-elle avancé.
"Notre empreinte carbone globale baisse plus vite que prévu: nous visions une baisse de 20% en 2020, nous nous acheminons vers une baisse de 23%", a-t-elle ajouté.
"Aujourd'hui, les berges de la Seine sont un grand parc rendu aux habitants, sept grandes places sont rénovées, 1.000 kilomètres de pistes cyclables permettent de se déplacer beaucoup plus facilement à vélo", a-t-elle vanté.
Elle prévoit de "réaménager" d'autres "places emblématiques parisiennes (Concorde, Etoile, Stalingrad, Colonel-Fabien, Denfert-Rochereau, Trocadéro, Châtelet, Félix-Éboué) et les Champs-Élysées", en "redonnant toute la place aux piétons".
Après les couacs du "Vélib", elle a rappelé son futur plan vélo, avec "des rues 100% cyclables et sécurisées", et la transformation de la moitié des places de stationnement de la capitale (60.000 au total) en pistes cyclables ou en espaces verts.
Outre la plantation de 170.000 arbres en six ans, "un arbre planté pour chaque petit parisien ou petite parisienne (qui) naîtra", la création de "forêts urbaines et quatre nouveaux grands parcs", et "la piétonisation du centre de Paris et des quartiers dans tout Paris", elle a rappelé sa promesse de pouvoir se baigner dans la Seine "d'ici 2024".
Mme Hidalgo entend aussi interdire "les cars de tourisme en 2024".
En matière de propreté, thème de préoccupation principale des Parisiens, elle promet d'investir "un milliard d'euros par an pour la propreté et l'embellissement" des rues, places et jardins.
Anne Hidalgo, le 6 février 2020 à Paris lors d'une conférence de presse
AFP
"Nous nommerons également un responsable propreté dans chaque quartier qui fixera, en concertation avec la mairie d'arrondissement et les habitants, un plan d'action spécifique à chaque rue", a avancé Mme Hidalgo. Une proposition qui survient au lendemain de celle formulée par le candidat LREM Benjamin Griveaux qui, lui, promettait "1.000 managers de rue qui feront le lien entre le maire et chaque pâté de maisons pour faire remonter tous les problèmes de l'espace public".
"Je le redis: il n'y aura aucune augmentation d'impôt", a affirmé Mme Hidalgo, qui souhaite créer une société immobilière mixte qui investira 20 milliards en 6 ans pour "permettre aux classes moyennes d'accéder à des logements dont le prix de la location sera au moins 20% inférieur au prix du marché", "continuer à lutter contre la prédation des plateformes de location touristique", "maintenir l'encadrement des loyers et atteindre 25% de logements sociaux à Paris.
"Son programme est irréaliste", a riposté M. Griveaux auprès de l'AFP, estimant à "6 milliards de dépenses en plus, soit près de 1.000 euros supplémentaires par ménage tous les ans" le coût de ces promesses.
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