Municipales: Berland (LREM) promet aux Marseillais « une vie tout simplement normale »
Le candidat soutenu par LREM aux élections municipales à Marseille, Yvon Berland, a promis jeudi soir aux électeurs "la...

Municipales: Berland (LREM) promet aux Marseillais « une vie tout simplement normale »

Le candidat soutenu par LREM aux élections municipales à Marseille, Yvon Berland, a promis jeudi soir aux électeurs "la...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le candidat soutenu par LREM aux élections municipales à Marseille, Yvon Berland, a promis jeudi soir aux électeurs "la possibilité d'une vie tout simplement normale" dans une ville qu'il veut "recoudre".

"Rire ou sourire, certains l'ont perdu", a déclaré l'ex-président de l'Universiré d'Aix-Marseille, citant les rappeurs d'IAM sur la scène du palais des congrès du parc Chanot.

"Yvon veut recoudre la ville, retisser du lien entre les Marseillais", s'est enthousiasmé le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez. L'ancien préfet de police des Bouches-du-Rhône a fait un passage éclair au meeting, quittant la scène avant même l'arrivée du candidat.

M. Nunez a notamment vanté le programme sur la sécurité du candidat En marche: "Je me dis qu'il est très courageux: il veut plus de policiers municipaux, la vidéo-protection...". Il a aussi insisté sur le "fil rouge" de M. Berland, l'éducation: "l'égalité des chances à Marseille doit redevenir une réalité".

Un autre membre du gouvernement a soutenu, par vidéo, le candidat marseillais: Cédric O, secrétaire d'État chargé du Numérique. "Marseille est une des villes qui pâtit le plus du manque de puissance publique", a-t-il dit.

Devant une assemblée clairsemée, "en raison du coronavirus et de la pluie", selon l'entourage du candidat, Yvon Berland, 68 ans, a qualifié la campagne de "sportive". Ce novice en politique a évoqué sa rencontre avec "les familles de l'école Ruffi" --où les enfants ont classe dans des préfabriqués depuis 17 ans-- comme "ce qui (l)'a le plus marqué".

"En transformant l'école nous transformerons Marseille", a-t-il martelé.

Ce médecin, se présentant comme la "seule alternative au système et aux extrêmes", a aussi promis "20 maisons de santé pour mettre fin aux déserts médicaux, notamment au nord de la ville".

Parmi les autres principaux candidats à la succession de Jean-Claude Gaudin, qui ne se représente pas après 25 ans à la tête de la 2e ville de France, figurent la présidente LR du département et de la métropole Martine Vassal, le sénateur RN Stéphane Ravier, Sébastien Barles pour EELV, l'écologiste Michèle Rubirola pour le Printemps marseillais, une alliance de la plupart des partis de gauche, la sénatrice ex-PS Samia Ghali ou encore le sénateur dissident ex-LR Bruno Gilles.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le

Municipales: Berland (LREM) promet aux Marseillais « une vie tout simplement normale »
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le