Municipales : « Je n’annoncerai pas ma candidature avant le début du mois de janvier », précise Didier Guillaume
Dans l’émission « Audition publique », le ministre de l’Agriculture a tenu des propos sujets à interprétation, sur l’éventualité de sa candidature aux élections municipales à Biarritz.

Municipales : « Je n’annoncerai pas ma candidature avant le début du mois de janvier », précise Didier Guillaume

Dans l’émission « Audition publique », le ministre de l’Agriculture a tenu des propos sujets à interprétation, sur l’éventualité de sa candidature aux élections municipales à Biarritz.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Nous verrons bien le moment venu », explique Didier Guillaume, sur le plateau de Public Sénat, LCP-Assemblée nationale et du Figaro Live. Le ministre de l’Agriculture a balayé d’un revers de main les « rumeurs parisiennes » selon lesquelles il pourrait se jeter dans la bataille des municipales à Biarritz en mars prochain. Mais l’ancien président du groupe socialiste au Sénat, entré au gouvernement il y a un an, est loin d’avoir dissipé les doutes. « Le Premier ministre nous a demandé de ne pas annoncer sa candidature avant le début du mois de janvier donc je n’annoncerai pas ma candidature avant le début de mois de janvier », a-t-il indiqué. Une réponse qui cultive l’ambiguïté. Se lancera-t-il une fois passées les fêtes, et, peut-être, le mouvement social contre la réforme des retraites ?

« Des citoyens biarrots qui m’ont interpellé »

D’ici là, Didier Guillaume assure être à fond dans ses dossiers ministériels.  « Je m’occupe à 100 % des agriculteurs », insiste-t-il. Ceci dit, certains appels et l’analyse de la situation locale ne lui ont pas échappé. « Le constat qui est fait, c’est qu’il n’y a pas de liste de large rassemblement, qu’il y a des difficultés avec la municipalité sortante […] et qu’aujourd’hui des citoyens biarrots qui m’ont interpellé. Il y a un appel qui a été fait. Des gens de la République en marche, des gens du centre, des gens de droite qui souhaitent que je sois candidat. »

Quoi qu’il en soit, à ce stade, il n’y aura pas de « querelle » gouvernementale dans la capitale des Pyrénées-Atlantiques. L’idée que le secrétaire d’État Jean-Baptiste Lemoyne se présente sur une liste en concurrence frontale est inimaginable, pour le ministre de l’Agriculture. L’article du Monde l’a « bien peiné », a-t-il réagi.

Le fait que Michel Veunac, l’actuel maire, soit membre du Modem, semble également ne pas poser problème, dans le département d’un certain François Bayrou. Didier Guillaume a affirmé être un « homme de rassemblement, d’apaisement, de discussion ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Municipales : « Je n’annoncerai pas ma candidature avant le début du mois de janvier », précise Didier Guillaume
3min

Politique

Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

Le

Municipales : « Je n’annoncerai pas ma candidature avant le début du mois de janvier », précise Didier Guillaume
3min

Politique

Dermatose des bovins : Sébastien Lecornu appelle au soutien des vétérinaires menacés

Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre Sébastien Lecornu a longuement détaillé la stratégie de l’exécutif pour lutter contre la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a appelé au soutien des vétérinaires menacés, car en charge des « dépeuplements » des bovins affectés.

Le

Municipales : « Je n’annoncerai pas ma candidature avant le début du mois de janvier », précise Didier Guillaume
4min

Politique

Budget 2026 : « Les choses vont être difficiles », reconnaît Sébastien Lecornu, face à des sénateurs LR en colère

Le président du groupe LR au Sénat a fait part de la colère de ses troupes lors des questions au gouvernement, après que le ministre de l’Économie a pointé du doigt la responsabilité du Sénat dans la dégradation du projet de loi de finances. Le Premier ministre a indiqué que ses ministres faciliteraient les compromis, à deux jours de la commission mixte paritaire.

Le