Municipales : le RN sauve la face avec Perpignan

Municipales : le RN sauve la face avec Perpignan

Si le parti de Marine Le Pen conserve la plupart de ses villes emblématiques, il ne réussit pas la percée espérée, malgré la conquête de Perpignan.
Public Sénat

Par Marylou Magal

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Une conquête de plus par rapport à 2014. A l’issue du second tour des élections municipales, le Rassemblement national compte un total de 13 villes. Soit une de plus qu’il y a six ans, malgré la perte de communes comme Le Luc ou Mantes-La-Ville. Le parti de Marine Le Pen conserve ses villes emblématiques comme Hénin-Beaumont, Fréjus ou Beaucaire, dont les maires sortants, Steeve Briois, David Rachline et Julien Sanchez ont été élus dès le premier tour. Il compte désormais six nouvelles villes à son actif, parmi lesquelles Moissac ou Mazan.

Mais la principale prise de guerre pour le Rassemblement national reste Perpignan, où Louis Aliot a récolté 52,7% des voix. « C’est un vrai déclic, car nous allons désormais pouvoir montrer que nous sommes capables de gérer des grandes collectivités », a réagi Marine Le Pen sur LCI. Pour le nouveau maire de Perpignan, la conquête de la ville s’inscrit dans une « logique de reconquête pour l’avenir de la France » qui débute pour le Rassemblement national.

Les espoirs de Stéphane Ravier à Marseille, quant à eux, ont été déçus. Tête d’affiche de la campagne du RN et candidat à sa réélection dans le 7e secteur de la ville, le candidat frontiste a été devancé par son adversaire républicain, David Galtier, qui a remporté 51,8% des suffrages, contre 48,2% pour Stéphane Ravier selon les estimations d'Ipsos Sopra Steria pour France Télévision/Radio France/Public Sénat/LCP. « Les Républicains, le PS, LFI et les Verts font 54 % [tous ensemble]. Nous n’avons pas à rougir de ce résultat. Ils ont gagné grâce à des méthodes nauséabondes de triche », a réagi Stéphane Ravier, joint par 20 Minutes.

Dans la même thématique

Strasbourg :  public meeting ahead of the European elections-Place Publique- Parti Socialiste
6min

Politique

Européennes 2024 : après le 1er mai, la bataille pour l’hégémonie à gauche se durcit

Quelques mois après la fin de la Nupes, la prise à partie de Raphaël Gluckmann tête de liste socialiste-Place Publique lors d’un rassemblement du 1er mai à Saint-Etienne, relance le débat sur l’existence de « deux gauches irréconciliables ». Entre stratégie électorale et concurrence pour l’électorat de gauche, l’union semble plus lointaine que jamais.

Le