Municipales LREM : Stanislas Guerini veut « multiplier par cinq le nombre d’élus »
À quatre mois des élections municipales, LREM est confronté au défi de rassembler des élus locaux. À Paris, l’affrontement pour la mairie entre Benjamin Griveaux et Cédric Villani continue de faire rage, et embarrasse les cadres du parti.

Municipales LREM : Stanislas Guerini veut « multiplier par cinq le nombre d’élus »

À quatre mois des élections municipales, LREM est confronté au défi de rassembler des élus locaux. À Paris, l’affrontement pour la mairie entre Benjamin Griveaux et Cédric Villani continue de faire rage, et embarrasse les cadres du parti.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Deux candidats d’un même parti, une seule investiture : sur le sol parisien, les élections municipales s’annoncent complexes pour La République en marche. Benjamin Griveaux, candidat officiel du parti présidentiel, doit faire face à Cédric Villani, qui poursuit sa campagne électorale. Une division que Stanislas Guérini, délégué général d’En Marche, assure ne pas voir comme un handicap mais comme une « alternative à la politique d’Anne Hidalgo ».

« On a investi un candidat, je constate qu'il avance, il mène une bonne campagne. Cédric Villani est toujours membre parce que nous avons voulu avoir une position de rassemblement » affirme Stanislas Guérini. Mais le délégué général ne ferme pas de porte et réaffirme une volonté d’ouverture au sein du parti : « Nous avons la volonté de garder la main tendue pour Cédric Villani, je crois que son projet n'est pas si différent de celui porté par Benjamin Griveaux. »

Au-delà des élections à Paris, Stanislas Guerini évoque sa confiance dans les résultats d’En Marche aux futures municipales. « Ce n'est pas plus compliqué que prévu, parfois on m'objecte ça comme si ça faisait des décennies qu'on était dans la vie politique. Il y a beaucoup de maires qui ont fait du En Marche avant En Marche, donc on travaillera avec eux » analyse-t-il.

« C’est une élection de l'ancrage territoriale pour LREM. Mon objectif c'est très simple : c'est que demain il y ait beaucoup plus d'élus locaux En Marche » affirme Stanislas Guérini. Un objectif que le délégué général chiffre précisément : « Aujourd’hui, on a 2000 élus locaux identifiés marcheurs, je propose et je fixe comme objectif qu'on multiplie par 5 ce nombre ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Municipales LREM : Stanislas Guerini veut « multiplier par cinq le nombre d’élus »
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Municipales LREM : Stanislas Guerini veut « multiplier par cinq le nombre d’élus »
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le

Municipales LREM : Stanislas Guerini veut « multiplier par cinq le nombre d’élus »
7min

Politique

Texte sur l’énergie : les rapporteurs du Sénat veulent évaluer « l’impact financier » de l’éolien… mais aussi du nucléaire

Pas de jaloux. Après la tribune de Bruno Retailleau, qui appelle à arrêter les subventions à l’éolien, la majorité sénatoriale LR et centriste va défendre un amendement visant à évaluer « l’impact financier de toutes les formes de production d’énergie », explique le corapporteur centriste Patrick Chauvet, qui ne veut pas « stigmatiser » les énergies renouvelables. L’objectif global de la PPL Gremillet reste cependant bien la relance du nucléaire.

Le