Edouard Philippe arrive en tête du 1er tour des municipales au Havre avec 43% des voix, tandis qu'à Perpignan le RN Louis Aliot est largement en tête, selon plusieurs estimations.
Le Premier ministre devance le candidat communiste Jean-Paul Lecoq (34%), l'écologiste Alexis Deck (EELV-PS) à 9% et le candidat RN Frédéric Groussard à 8%.
A Perpignan, Louis Aliot (33%-36,5%) devance le candidat LR Jean-Marc Pujol (18,8-20%), l'écologiste Agnès Langevine (EELV-PS, 14-14,8%) et le député macroniste Romain Grau (LREM, 12,5%), selon plusieurs estimations des instituts de sondages.
A Lille, Martine Aubry (PS, 29-30%) devance l'écologiste Stéphane Bailly (EELV, 23-24,5%) et Violette Spillebout, la candidate LREM (17-18,1%).
A Pau, la liste de François Bayrou (MoDem/LREM, 45,7%) devance largement celles de son adversaire socialiste Jérôme Marbot (22,2%) et de l'écologiste Jean-François Blanco (14,5%).
A Rouen, le socialiste Nicolas Mayer-Rossignol (29,9%) devance l'écologiste Jean-Michel Bérégovoy (EELV/PCF, 23,9%) et le LREM Jean-Louis Louvel (16,4%).
Le candidat du Rassemblement national (RN) aux municipales à Perpignan, Louis Aliot, le 15 mars 2020
AFP
A Besançon, l'une des villes où les écologistes ont le plus d'ambition, la candidate EELV Anne Vignot (31,1%) devance le LR Ludovic Fagaut (23,3-24,1%) et le LREM Eric Alauzet (18,5-19,3%).
Estimations ELABE-Berger Levrault avec BFMTV et Le Parisien, Harris Interactive-Epoka avec TF1-LCI et RTL, Ifop-Fiducial avec M6 et CNews et IPSOS-Sopra Steria pour France Télévision/Radio France/Les chaînes parlementaires.
Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…
Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.
Après avoir reçu les différents partis politiques du socle commun la semaine dernière, Sébastien Lecornu s’est entretenu ce lundi avec Sophie Binet. La secrétaire générale de la CGT lui a présenté ses exigences.
Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.