"Il faut réfléchir collectivement et rapidement", a déclaré Stanislas Guerini, chef de LREM, samedi au siège du parti, où des réunions se tiennent pour trouver un successeur à Benjamin Griveaux qui a jeté l'éponge vendredi après la diffusion d'une vidéo sexuelle.
"Les marcheurs sont plus déterminés que jamais à porter un projet de changement pour Paris (...) L'histoire n'est pas écrite à l'avance", a ajouté M. Guerini devant la presse.
Le parti s'est fixé l'objectif d'avoir un candidat lundi.
Le ou la candidate devra cocher trois cases, a précisé Marie-Laure Harel, l'une des porte-parole de la campagne LREM pour Paris, sur BFMTV: "Avoir envie d'être maire de Paris", "pouvoir être opérationnel, c'est-à-dire connaître Paris et être capable de reprendre la campagne dans une situation de crise", et enfin "réussir à faire consensus".
"La campagne était, est compliquée mais rien n'est perdu", a estimé Mme Harel.
"Une première réunion est en cours" au siège de LREM, a indiqué le mouvement dans un message qu'a pu consulter l'AFP samedi.
"Un bureau exécutif sera organisé en fin de journée pour faire un point d'étape avec les instances du Mouvement", annonce le même message.
Le député LREM Mounir Mahjoubi quitte le siège du parti à Paris, le 14 février 2020
AFP
Autour de la table: la direction et les cadres de la campagne, les représentants des partis de la majorité présidentielle engagés dans la campagne parisienne, et les maires d’arrondissement têtes de liste. La réunion serait dirigée par Stanislas Guerini.
Parmi les personnalités citées pour remplacer Benjamin Griveaux, figurent la ministre de la Santé Agnès Buzyn ou l'ex-ministre Mounir Mahjoubi qui s'est dit "disponible".
Julien Bargeton s'est aussi proposé. Le porte-parole du groupe LREM au Sénat a déclaré à des journalistes : "Il y aura la candidature de Mounir Mahjoubi, sans doute celle de (son homologue à l'Assemblée, ndlr) Sylvain Maillard, la mienne".
Invité d'Europe 1 samedi matin, Sylvain Maillard ne s'est pas déclaré candidat. A propos de Cédric Villani, ex-LREM aussi candidat à la mairie de Paris, le député de Paris a affirmé que "la main (lui) est toujours tendue, il est maintenant temps qu’il vienne nous rejoindre".
Antonio Duarte, qui avait un temps été candidat à l'investiture LREM avant de se rallier à Benjamin Griveaux, a également annoncé à l'AFP qu'il avait également déposé sa candidature à la CNI mais dans "un binôme avec Cédric Villani". "J'ai un accord de principe de Cédric Villani", a dit M. Duarte, qui propose "une fusion, un rassemblement des deux équipes".
"C'est ubuesque", a réagi l'équipe de Cédric Villani, qui a démenti auprès de l'AFP tout accord de binôme avec M. Duarte.
La veille, Cédric Villani, en réponse à une question sur une éventuelle fusion de ses listes avec celles de LREM avait déclaré que son projet restait "ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent l'alternance à Paris sur la base des valeurs progressistes, écologiques, que je défends depuis le début".
Rien ne va plus entre les centristes, Les Républicains et les macronistes qui s’opposent sur la réforme sur le mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille. Alors que le gouvernement annonce poursuivre la navette parlementaire, la droite du Sénat, opposé à la réforme, rappelle que la parole donnée par François Bayrou de ne pas mener cette réforme sans l’aval de la chambre des territoires.
Interrogé au micro de Public Sénat, en marge des questions d’actualité au gouvernement, le président du groupe Les indépendants au Sénat, Claude Malhuret est revenu sur le conclave sur les retraites, largement évoqué dans l’hémicycle. Selon lui, les réunions qui se sont succédé ont « permis de nombreuses avancées ».
Malgré l’absence d’entente entre les partenaires sociaux sur les retraites, le Premier ministre précisé qu’il va continuer de travailler avec eux ce jeudi 26 juin. Il annoncera à 17 heures « ce que nous pouvons trouver comme accord ».
C’est un choc pour le championnat de France, l’Olympique Lyonnais, septuple champion de France a été rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG, le gendarme financier du football français qui a mis en cause la gestion du club. Son propriétaire, l’américain, John Textor a fait appel de la décision. La proposition de loi visant à réformer l’organisation du sport professionnel », du sénateur Laurent Lafon entend renforcer encore plus le rôle de la DNCG.