Mutuelles de Bretagne : « J’ai la conscience tranquille », affirme Richard Ferrand

Mutuelles de Bretagne : « J’ai la conscience tranquille », affirme Richard Ferrand

Le parquet financier a ouvert une enquête à l’encontre de Richard Ferrand pour prise illégale d’intérêts, suite à la plainte de l’association Anticor. Invité de territoires d’Infos ce mercredi, le député du Finistère se dit « affecté » mais confiant « dans la justice de mon pays. »
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Par Héléna Berkaoui

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L’affaire des Mutuelles de Bretagne avait contraint Richard Ferrand à abandonner son poste de ministre. Classée sans suite en octobre, l’affaire revient sur le devant de l’actualité. Le 12 janvier, le parquet national financier a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour prise illégale d’intérêts, recel et complicité de ce délit suite à la plainte déposée par l’association Anticor en novembre dernier.  

« Ce n’est jamais agréable de parler avec vous, devant l’opinion publique, de quelque chose qui relève du soupçon contre lequel il n’y a pas d’antidote comme disait Léon Blum », regrette Richard Ferrand.

Invité de Territoires d’Infos ce mercredi, Richard Ferrand veut rappeler qu’il « y a eu une première plainte » et que « la justice a tranché. » Dans sa décision, le procureur de Brest expliquait à la mi-octobre que « les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie n’étaient pas constituées, faute d’un préjudice avéré. » Le procureur avait reconnu que « le parquet de Brest aurait pu envisager l’ouverture d’une information judiciaire » sur une éventuelle « prise illégale d’intérêts. » Une option abandonnée au motif que les faits étaient considérés comme prescrits.  

« On prend les mêmes et on recommence », regrette Richard Ferrand. « Ce n’est jamais agréable de parler avec vous, devant l’opinion publique, de quelque chose qui relève du soupçon contre lequel il n’y a pas d’antidote comme disait Léon Blum », s’agace-t-il. Le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale se dit « affecté » par cette affaire mais souligne qu’il a « toute confiance dans la justice de mon pays. » « J’ai la conscience tranquille donc maintenant il faut que la justice passe, une deuxième fois », conclut Richard Ferrand.

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