Dimanche soir, Emmanuel Macron déclarait à Laurent Delahousse, sur France 2, que son ministre de la Transition écologique était « un inquiet » qui n’est « jamais satisfait. » « C'est pourquoi je l'ai choisi, j'ai besoin de gens qui vivent dans le creux de leur ventre la nécessité de changer, de prendre les décisions, d'aller les expliquer et de faire. Je ne veux pas des gens qui soient assis et contents d'être ministre » ajoutait-il.
Une analyse « bien vue » selon l’intéressé. Au micro de Public Sénat, Nicolas Hulot estime toutefois qu’il « faut arriver à dédramatiser les choses et à avoir un peu plus de sérénité. » Un conseil qu’il s’adresse à lui-même. Le ministre de la Transition écologique considère que « la difficulté dans l’engagement » qui est le sien vient du fait qu’il a « une conscience aiguë qu’on ne mesure pas les risques qu’on a devant nous. » Il explique que son expérience et « les choses » qu’il a vues « sur le terrain » l’ont conscientisé « sur le climat », « sur l’érosion de la bio diversité. » D’après lui, c’est peut-être cette expérience qui « nourrit une inquiétude. » Un sentiment qui est « évidemment associé à un espoir, sinon je ne serais pas là » conclut-il.