Nicole Bricq : « Nous voulons soutenir clairement la majorité, on ne prend pas à la carte »
La sénatrice socialiste, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron, espère que la formation d’un groupe En Marche par une vingtaine de sénateurs attirera des membres d’autres groupes.

Nicole Bricq : « Nous voulons soutenir clairement la majorité, on ne prend pas à la carte »

La sénatrice socialiste, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron, espère que la formation d’un groupe En Marche par une vingtaine de sénateurs attirera des membres d’autres groupes.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Peu importe la taille du groupe parlementaire La République en marche qui naît cette semaine au Sénat. Le groupe, annoncé pour l’heure avec une vingtaine de membres (lire notre article), a vocation à grandir, selon la sénatrice (PS) de Seine-et-Marne Nicole Bricq. « C’est très important de faire un groupe, parce que cela permet de s’identifier et cela permet, je l’espère, de donner envie à d’autres de nous rejoindre. »

L’ancienne ministre juge que les réunions de groupe mardi matin clarifieront les choses :

« Les groupes qui se réunissent demain matin vont amener les sénateurs de ces groupes à se positionner par rapport à la majorité présidentielle. Je pense qu’il y a des sénateurs, dans le groupe socialiste comme dans le groupe centriste par exemple, qui, s’ils se considèrent comme minoritaires, ne resteront pas minoritaires […] Il y a des votes qui auront lieu et qui clarifieront les choses pour ceux qui y répondront. »

« Nous ne sommes pas des convertis »

À quelques jours de l’arrivée des premiers textes au Parlement, Nicole Bricq souligne que pour « faire du bon travail, il faut un groupe En Marche » et défend la nécessité d’un soutien clair au gouvernement :

« Nous sommes les premiers, et nous ne sommes pas des convertis […] Nous voulons clairement soutenir la majorité présidentielle : ce n’est pas de dire on prend à la carte. Nous, on ne prend pas à la carte. »

Interrogée également sur l’hypothèse d’une déclaration du président de la République devant le Parlement réuni en Congrès avant la déclaration de politique générale, la sénatrice y voit « la reconnaissance du travail parlementaire ».

Pour corriger ce qu’elle considère comme une « anomalie » dans les institutions depuis l’instauration du quinquennat et l’inversion du calendrier électoral, Nicole Bricq suggère d’organiser les législatives en même temps que l’élection présidentielle.

Macron devant le Congrès : Nicole Bricq y voit « la reconnaissance du travail parlementaire »
00:52

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le

Nicole Bricq : « Nous voulons soutenir clairement la majorité, on ne prend pas à la carte »
4min

Politique

Budget de la défense : Sébastien Lecornu s’explique sur les débats 50-1 au Parlement

Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.

Le

Rassemblement National meeting in Bordeaux
5min

Politique

Municipales 2026 : la nouvelle stratégie du Rassemblement national pour gagner des parrainages

À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.

Le