Nombreux hommages à la mémoire du sénateur Philippe Madrelle
Le président de la République a salué mercredi la mémoire de Philippe Madrelle, sénateur socialiste et figure politique de la...

Nombreux hommages à la mémoire du sénateur Philippe Madrelle

Le président de la République a salué mercredi la mémoire de Philippe Madrelle, sénateur socialiste et figure politique de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président de la République a salué mercredi la mémoire de Philippe Madrelle, sénateur socialiste et figure politique de la Gironde pendant plusieurs décennies, mort mardi à 82 ans, en relevant qu'il était "de ceux qui donnent au travail politique son sens le plus noble".

M. Madrelle, poids-lourd politique dans le Sud-Ouest, avait passé 35 ans à la présidence du conseil général de Gironde, de 1976 à 2015, avec trois ans d'interruption de 1985 à 1988.

Il était sénateur depuis 1980.

"Il laisse dans toute la région bordelaise la marque puissante de son engagement et de son action", écrit Emmanuel Macron dans un communiqué, en soulignant que Philippe Madrelle avait eu "l'une des plus longues carrières politiques de la Ve République grâce à une fidélité jamais démentie à l'égard de sa famille politique, le Parti socialiste, de son territoire, la Gironde, et de ses habitants, qu'il n'aura jamais cessé de servir avec passion et qui n'auront jamais cessé, eux, de lui renouveler leur confiance".

"Il y a peu de hasard en politique. La longévité et la variété de ses mandats sont la preuve de son engagement inlassable à servir ses compatriotes et de l'efficacité de cet engagement", rend encore hommage le chef de l'État. "Elles témoignent aussi de la puissance et de la constance de ses convictions : humaniste, socialiste et grand promoteur de la décentralisation, Philippe Madrelle avait le souci constant de la justice sociale et de l’équité territoriale", poursuit-il.

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a pour sa part salué la mémoire d'"un grand sénateur", "un élu ancré dans son territoire", "une voix forte sur l'aménagement du territoire et la décentralisation".

Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel et ancien Premier ministre, a estimé qu'"avec le décès de Philippe Madrelle, c'est un républicain exceptionnel qui s'en va, un élu tout aussi exceptionnel, un girondin bâtisseur et un compagnon de toujours".

Mardi soir, l'ancien président François Hollande avait salué un sénateur "qui fait honneur au socialisme".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the Senate
2min

Politique

Direct. Budget de la Sécu : suivez le débat au Sénat sur la suspension de la réforme des retraites

15 jours après le vote des députés sur la suspension jusqu’au 1er janvier 2028 de la réforme des retraites de 2023, c’est au tour du Sénat d’examiner cet article du projet de loi de la Sécurité sociale, ce mardi à partir de 17h. La majorité sénatoriale de droite par la voix de Gérard Larcher a promis que la chambre haute rétablirait la réforme.

Le

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Nombreux hommages à la mémoire du sénateur Philippe Madrelle
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le