Alain Juppé, maire de Bordeaux, a de nouveau exclu d'être un recours des Républicains à l'élection présidentielle en cas de forfait de François Fillon: "Clairement et définitivement, c'est non", a-t-il déclaré lundi matin à des journalistes à Bordeaux.
Interrogé sur des rumeurs quant à la possibilité qu'il revienne sur sa décision de ne pas suppléer François Fillon, empêtré dans l'affaire des présumés emplois fictifs de son épouse et de ses enfants, Alain Juppé a déclaré: "J'ai un peu de mal à comprendre d'où viennent ces rumeurs. J'ai dit quelle était ma position: clairement et définitivement, c'est non. Et vous me connaissez, non c'est non!"
Alain Juppé et François Fillon le 25 janvier 2017 à Bordeaux
AFP/Archives
Interrogé à son arrivée lundi matin à la mairie de Bordeaux, le rival malheureux de François Fillon à la primaire de la droite a ajouté: "Aujourd'hui, on va écouter François Fillon". Ce dernier devrait s'expliquer longuement dans un média lundi sur le "Penelopegate", d'après son entourage.
Au cours des deux dernières semaines, Alain Juppé avait déjà exclu à deux reprises d'être "le recours".
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a été interpellée ce mercredi au Sénat, par le sénateur LR Jean Bacci, sur les obligations légales de débroussaillement. Dans un contexte de feux de forêt, l’élu estime que les textes de loi ne sont pas suffisamment respectés, pointant des arrêtés préfectoraux souvent trop complexes.
Le texte proposant d’allonger la durée maximale de rétention administrative pour les étrangers jugés dangereux à 210 jours devrait être adopté sans modification par la majorité sénatoriale.
Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe Union centriste au Sénat, Hervé Marseille évoque les pistes de réduction du déficit public. Le centriste assure même être ouvert à une taxation des hauts revenus sur le modèle de la taxe Zucman.
Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.