Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée, considère qu’ « on ne peut pas parler territoire sans parler agriculture ». Il rappelle que la France est « une puissance agricole, mais qui a régressé par rapport à ses voisins ». En cause, selon lui, « le poids des impôts, des taxes, des contraintes et des charges ».
Le sénateur propose deux pistes de réflexion. La première, « mettre de l’ordre chez nous », car « en France, il y a trop de normes et on surtranspose les directives européennes ». La seconde, « soutenir l’agriculture, au niveau européen, avec la politique agricole commune (PAC) ».
« L’Europe ne doit pas être une passoire »
Cette dernière « risque une baisse de 15%, au-delà de ce que peut représenter le Brexit ». Il faut également soutenir l’agriculture par « de vraies frontières ». En effet, selon le sénateur, « l’Europe ne doit pas être une passoire », qui laisse passer des produits de qualité moindre.
Bruno Retailleau finit sur une boutade, précisant qu’il est « l’ambassadeur du mouton vendéen » sur le Salon. Le sénateur, détenteur de nombreux ovins (un bélier, 12 brebis et 18 agneaux), défend l’animal de sa région, considérant que « c’est le meilleur mouton du monde ».