« Nos agriculteurs croulent sous le poids des impôts, des contraintes, des charges » considère Bruno Retailleau
Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, était en direct du 56e Salon de l’Agriculture. Le sénateur revient sur la place de l’agriculture française dans l’Union européenne.

« Nos agriculteurs croulent sous le poids des impôts, des contraintes, des charges » considère Bruno Retailleau

Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, était en direct du 56e Salon de l’Agriculture. Le sénateur revient sur la place de l’agriculture française dans l’Union européenne.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée, considère qu’ « on ne peut pas parler territoire sans parler agriculture ». Il rappelle que la France est « une puissance agricole, mais qui a régressé par rapport à ses voisins ». En cause, selon lui, « le poids des impôts, des taxes, des contraintes et des charges ».

Le sénateur propose deux pistes de réflexion. La première, « mettre de l’ordre chez nous », car « en France, il y a trop de normes et on surtranspose les directives européennes ». La seconde, « soutenir l’agriculture, au niveau européen, avec la politique agricole commune (PAC) ».

« L’Europe ne doit pas être une passoire »

Cette dernière « risque une baisse de 15%, au-delà de ce que peut représenter le Brexit ». Il faut également soutenir l’agriculture par « de vraies frontières ». En effet, selon le sénateur, « l’Europe ne doit pas être une passoire », qui laisse passer des produits de qualité moindre.

Bruno Retailleau finit sur une boutade, précisant qu’il est « l’ambassadeur du mouton vendéen » sur le Salon. Le sénateur, détenteur de nombreux ovins (un bélier, 12 brebis et 18 agneaux), défend l’animal de sa région, considérant que « c’est le meilleur mouton du monde ».

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