Notre-Dame-des-Landes : «Cette médiation part mal», estime Bruno Retailleau
Comme d’autres élus du Grand Ouest, le sénateur de la Vendée était reçu mardi à Matignon pour aborder le dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Il juge que la mission de médiation ne présente pas « toutes les garanties de neutralité et d’impartialité ».

Notre-Dame-des-Landes : «Cette médiation part mal», estime Bruno Retailleau

Comme d’autres élus du Grand Ouest, le sénateur de la Vendée était reçu mardi à Matignon pour aborder le dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Il juge que la mission de médiation ne présente pas « toutes les garanties de neutralité et d’impartialité ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Bruno Retailleau a réitéré ses réserves sur la mission de médiation sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont les membres ont été nommés le 1er juin par Matignon. « Sur trois médiateurs on en a déjà deux qui ont un biais, ce qui pose un problème. J’ai indiqué au Premier ministre qu’il fallait que les garanties de neutralité et d’impartialité soient respectées », a déclaré le sénateur de la Vendée, à l’issue d’une réunion avec le Premier ministre Édouard Philippe.

Le président du conseil régional des Pays de la Loire, et du Syndicat mixte aéroportuaire du Grand Ouest, regrette notamment la présence dans cette mission, qu’avait défendue Emmanuel Macron durant la campagne, de Gérard Feldzer, « qui s’est déclaré contre l’aéroport il y a plusieurs années ». Le groupe comprend également Michel Badré, à qui Bruno Retailleau reproche d’être « administrateur d’une association, Humanisme et Biodiversité », qui quelques jours avant la consultation publique de Loire-Atlantique, avait fait connaître son opposition » au projet du nouveau aéroport.

Notre-Dame-des-Landes : La médiation ne présente pas « toutes les garanties de neutralité et d’impartialité », estime Bruno Retailleau
01:43

Selon Ouest-France, le sénateur a d'ailleurs indiqué qu'il ne recevrait pas les médiateurs.

« C’est l’autorité de l’État qui se joue »

« Je pense qu’il ne veut pas changer les médiateurs, donc pour moi, c’est clair que cette médiation part mal », a indiqué Bruno Retailleau. Édouard Philippe leur a néanmoins indiqué « que les choses n’étaient pas totalement bouclées ».

Partisan de longue date du projet de transfert de l’aéroport, Bruno Retailleau estime que le dossier Notre-Dame-des-Landes constitue un « test pour le chef du gouvernement » mais aussi « pour le président de la République ». « Notre-Dame-des-Landes, c’est beaucoup plus qu’un projet d’aéroport, c’est l’autorité de l’État qui se joue, c’est l’ordre public », a-t-il considéré.

L’Élysée se donne six mois pour prendre une décision sur le sujet controversé de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Partager cet article

Dans la même thématique

Notre-Dame-des-Landes : «Cette médiation part mal», estime Bruno Retailleau
2min

Politique

Travail le 1er mai des boulangers et des fleuristes : « Nous souhaitons évidemment protéger ce 1er mai, mais par contre nous souhaitons clarifier la situation »

Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.

Le

Notre-Dame-des-Landes : «Cette médiation part mal», estime Bruno Retailleau
3min

Politique

Conclave sur les retraites : « La réalité du travail fait que l’on ne peut pas tous travailler forcément jusqu’au même âge », souligne Laurent Berger

Ce jeudi, Laurent Berger, directeur de l’Institut Mutualiste de l’Environnement et de la Solidarité de Crédit Mutuel Alliance et Benoit Bazin, PDG du groupe Saint Gobain, étaient les invités de la matinale de Public Sénat. Auteurs du livre « Voies de passage », ils sont revenus sur le conclave sur les retraites qui s’est achevé la semaine dernière.

Le

Loi Duplomb : les sénateurs PS déposeront un recours au Conseil constitutionnel
2min

Politique

Loi Duplomb : les sénateurs de gauche déposeront un recours au Conseil constitutionnel

Dans la foulée de l’adoption de la proposition visant à lever les contraintes de l’exercice du métier d’agriculteur », les socialistes, les écologistes et les communistes du Sénat veulent contester devant les Sages les dispositions du texte, contraires selon eux aux principes de la Charte de l’environnement et à l’intérêt général.

Le