« Nous devons construire un bloc progressiste de gauche au Parlement européen » plaide Pierre Jouvet (PS)
Le porte-parole du Parti socialiste a appelé l’ensemble des forces de gauche à se rassembler après les résultats des élections européennes. Il a souligné le futur rôle central des écologistes au Parlement européen.

« Nous devons construire un bloc progressiste de gauche au Parlement européen » plaide Pierre Jouvet (PS)

Le porte-parole du Parti socialiste a appelé l’ensemble des forces de gauche à se rassembler après les résultats des élections européennes. Il a souligné le futur rôle central des écologistes au Parlement européen.
Public Sénat

Par Ariel Guez

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Le président de la République, pendant toute cette campagne, a raconté des balivernes aux Français. On nous a fait croire que si Emmanuel Macron n'était pas en tête, ce serait un cataclysme pour l’Europe, que les amis de Marine le Pen allaient diriger l’Europe. C’est faux », a dénoncé Pierre Jouvet sur le plateau de Public Sénat.

« Quelle est la réalité de ce scrutin aujourd’hui ? Il va y avoir un affrontement politique qui devra se nouer par des alliances entre la droite du PPE et les sociaux-démocrates où les élus socialistes français siégeront demain », a-t-il expliqué. Les socialistes ont obtenu 6,1 % des voix et auront 5 eurodéputés. À l’échelle européenne, le groupe social-démocrate comptera 146 députés.

Le porte-parole du Parti socialiste pointe le futur rôle des écologistes au Parlement européen. En France, EELV est arrivé troisième avec 13.2 % et siégera dans un groupe écologiste européen de 69 députés. « Est-ce que comme après les élections européennes de 2009, où ils avaient réalisé le score de 16 %, les écologistes ne feront rien du résultat, ou est-ce qu’ils seront en capacité d’agir ? » s’est interrogé Pierre Jouvet.

« Et j’ai peur en écoutant Yannick Jadot, qui depuis quelques heures fanfaronne, car nous devons construire un bloc progressiste de gauche au Parlement européen. Est-ce que les verts vont venir avec le groupe social-démocrate ou est-ce que les verts vont aller faire l’appoint avec la majorité d’Emmanuel Macron ? Ça dira beaucoup de choses de la façon dont on veut diriger l’Europe et dont on fera la recomposition politique ».

C’est donc un message clair envoyé à Europe Écologie Les Verts. Mais Yannick Jadot ne semble pas sur cette ligne. « Est-ce que vous pensez que les jeunes qui nous ont rejoints veulent qu'on recompose la gauche plurielle de 97 ? (..) Ce n’est pas des coalitions de partis qui vont nous permettre de construire une alternative », expliquait-il sur le plateau de France Info ce matin.

Partager cet article

Dans la même thématique

« Nous devons construire un bloc progressiste de gauche au Parlement européen » plaide Pierre Jouvet (PS)
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le

« Nous devons construire un bloc progressiste de gauche au Parlement européen » plaide Pierre Jouvet (PS)
5min

Politique

Sarkozy à la Santé : la visite de Darmanin « peut être interprétée comme une forme de pression » sur les magistrats, note François Molins

Un collectif d’avocats a déposé plainte contre Gérald Darmanin pour son soutien apporté à Nicolas Sarkozy incarcéré pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Interrogé sur ce point l’ancien procureur général près la Cour de cassation, François Molins considère, lui aussi, que le déplacement du garde des Sceaux à la prison de la Santé pour y rencontrer l’ancien chef d’Etat « peut être interprété comme une forme de pression » sur les magistrats.

Le