« Nous n’avons plus le droit de décevoir », assure Cazeneuve, « candidat à rien »

« Nous n’avons plus le droit de décevoir », assure Cazeneuve, « candidat à rien »

"Nous n'avons plus le droit de décevoir", a déclaré dimanche l'ancien Premier ministre de François Hollande Bernard Cazeneuve,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Nous n'avons plus le droit de décevoir", a déclaré dimanche l'ancien Premier ministre de François Hollande Bernard Cazeneuve, assurant "n'attendre rien" et "n'être candidat à rien".

Trois jours après un discours prononcé à Avigon lors des journées parlementaires du Parti socialiste, Bernard Cazeneuve a renouvelé dimanche lors de la Fête de la rose organisée par la fédération PS de l'Hérault à Maraussan son souhait de voir "d'importants investissements dans l’économie verte (…). Il ne peut y avoir de croissance sobre et décarbonée sans un relance des investissements publics et privés affectés à des projets et à des produits durables".

Face à un parterre de militants socialistes, d’élus locaux et régionaux, mais aussi de représentants du PCF, du PRG, de Générations, de Nouvelle donne, d'EELV et de Place publique, l’ancien Premier ministre, a confié avoir eu "le malheur, en Avignon, de dire que nous ne pourrons pas sortir d’un coup du nucléaire. Je le dis par réalisme, je ne pense pas que nous puissions maintenir la part du nucléaire dans le mix énergétique français". "Mais je pense que cette part doit diminuer progressivement, continûment, à mesure que les économies d’énergie font leur oeuvre", a-t-il poursuivi.

"Moi, qui n’attends rien, qui ne suis candidat à rien en dépit de ce que l’on dit en permanence, je peux me permettre de dire ce que je pense. Car nous n’avons plus le droit de décevoir", a-t-il ajouté, critiquant aussi le gouvernement actuel, notamment sur sa décision de fermer la ligne de fret Perpignan-Rungis ou sur sa gestion de la crise des "gilets jaunes".

Fustigeant une "République libérale, technicienne et verticale, il a estimé que la valeur de respect devait "conduire celui qui est dépositaire de la confiance du peuple à s’interdire des mots qui provoquent ou des attitudes qui blessent".

Dans la même thématique

« Nous n’avons plus le droit de décevoir », assure Cazeneuve, « candidat à rien »
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

« Nous n’avons plus le droit de décevoir », assure Cazeneuve, « candidat à rien »
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le