« Nous ne prendrons pas part au vote » pour l’élection du président de la commission des finances, affirme Gilles Le Gendre
Gilles Le Gendre, député LREM de la 2ème circonscription de Paris, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Au lendemain d’une soirée mouvementée au Palais Bourbon, il assure que la présidence de la commission des finances reviendra à l’opposition.

« Nous ne prendrons pas part au vote » pour l’élection du président de la commission des finances, affirme Gilles Le Gendre

Gilles Le Gendre, député LREM de la 2ème circonscription de Paris, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Au lendemain d’une soirée mouvementée au Palais Bourbon, il assure que la présidence de la commission des finances reviendra à l’opposition.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les députés devaient se prononcer ce mardi, à 15 heures, sur les nominations au bureau de l’Assemblée nationale. En jeu, six postes de vice-présidents, douze de secrétaires et trois de questeurs. Une simple formalité qui a finalement tourné au vinaigre.

Habituellement, deux postes de vice-présidents et un poste de questeur sont attribués à l’opposition. Mais les « constructifs » ont tenté de s’imposer par l’intermédiaire de Thierry Solère, qui a décidé de candidater au poste de questeur. Soutenu par la majorité présidentielle, il a été élu. Et le député a eu beau maintenir qu’il était dans l’opposition, personne n’y a cru. « Les droits de l’opposition n’ont jamais été autant piétinés », a lancé le président du groupe LR, Christian Jacob. À gauche, Olivier Faure dénonce « l’hégémonie » de La République en marche et un « contournement des règles démocratiques ».

Richard Ferrand, à la tête du groupe LREM, a toutefois promis que ses députés ne prendraient pas part au vote pour élire le président de la commission des finances, jeudi prochain. Un poste qui, selon la tradition, est également dévolu à l’opposition. « Elle sera respectée », confirme Gilles Le Gendre. « La commission des finances sera présidée par un membre de l’opposition et nous ne prendrons pas part au vote (…) Ce n’est pas à nous de choisir mais à l’opposition de se déterminer », renchérit le député de la 2ème circonscription de Paris.

Toutefois, il ne manque pas, au passage, d’égratigner la droite : « Elle est un peu en mode désordonnée, elle est extrêmement divisée, en train d‘exploser (…) Mais ça ne nous regarde pas, nous devons tracer notre route. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« Nous ne prendrons pas part au vote » pour l’élection du président de la commission des finances, affirme Gilles Le Gendre
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le