Politique
Dans une lettre adressée aux maires de France, le premier ministre répète qu’« un grand acte de décentralisation sera bientôt présenté devant le Parlement pour définir précisément la compétence de chacun ».
Le
Par Pierre Maurer
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Cela faisait des mois que les sénateurs les réclamaient à cor et à cri : des mesures territorialisées. Face à la troisième vague de l’épidémie, le gouvernement a infléchi sa politique sanitaire pour les mettre en place, confinant des départements fortement touchés plutôt que l’ensemble du territoire national. Mais en cas d’aggravation de la pandémie, qu’en sera-t-il ? C’est la question posée au Premier ministre ce mercredi au Sénat par le président du groupe RDSE, Jean-Claude Requier, lors des questions d’actualité au gouvernement.
« Nous allons continuer dans cette stratégie territorialisée. C’était une demande régulièrement exprimée par le Sénat. Nous maintiendrons cette stratégie autant que cela sera possible », a assuré Jean Castex au sénateur du Lot. Rappelant la « virulence » de cette troisième vague « extrêmement importante », le chef du gouvernement n’a pas caché qu’il pourrait être « conduit à durcir » les restrictions en fonction de l’évolution de la pandémie. « Nous avons le devoir de nous adapter comme nous l’avons toujours fait. Nous tenons compte aussi de ce que nous avons appris l’année dernière », a-t-il affirmé.
Ainsi, « le retour d’expérience montre que les lieux de contamination clos sont beaucoup plus dangereux que l’espace extérieur. Nous avons intégré cette considération dans les mesures prises », a-t-il poursuivi. Et d’embrayer : « Ce qui ne signifie pas qu’à l’extérieur on puisse faire n’importe quoi ! » Il a par ailleurs défendu le rôle de la désormais fameuse attestation publiée samedi, puis retirée car trop complexe. « Nous avons, c’est l’objet de l’attestation, clairement défini ce qu’il est possible de faire ou pas », a-t-il insisté. Une attestation modifiée est depuis disponible.
Pour éviter cette nouvelle polémique administrative, Jean-Claude Requier a suggéré au Premier Ministre qu’il aurait pu demander « un avis à un maire expérimenté ou à un sénateur… »
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