Nous refusons la politique du « demain on rase gratis » dit Darmanin
Le gouvernement refuse la politique du "demain on rase gratis", a affirmé le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald...

Nous refusons la politique du « demain on rase gratis » dit Darmanin

Le gouvernement refuse la politique du "demain on rase gratis", a affirmé le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le gouvernement refuse la politique du "demain on rase gratis", a affirmé le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin dans une interview aux Echos à paraître jeudi, défendant une politique économique reposant sur le "retour de la confiance".

"Mon analyse est que ce surcroît de recettes fiscales vient du dynamisme impulsé par le président de la République et d'un retour de la confiance qui résulte de notre politique économique", a expliqué M. Darmanin.

Le ministre était interrogé sur le rapport annuel de la Cour des comptes publié mercredi et qui estime que "l'amélioration des finances publiques" prévue par Bercy "est tardive" et "principalement imputable à l'amélioration de la conjoncture".

Selon les dernières prévisions de Bercy, le déficit des administrations publiques devrait s'établir à 2,9% du Produit intérieur brut (PIB) pour 2017, passant pour la première fois depuis dix ans sous la barre des 3% fixée par les traités européens.

Interrogé sur la décision du gouvernement de "baisser en deux temps les cotisations sociales", M. Darmanin a jugé qu'il donnait ainsi "du pouvoir d'achat sans pour autant faire la politique du +demain on rase gratis+ qui se termine toujours par des hausses d'impôts".

"Oui la reprise est là mais il va falloir plusieurs mois pour démontrer qu'effectivement, la France est économiquement de retour", a-t-il ajouté, interrogé sur un "décalage" entre le discours du gouvernement et "la perception des Français".

Partager cet article

Dans la même thématique

Nous refusons la politique du « demain on rase gratis » dit Darmanin
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le