Plusieurs rassemblements de "gilets jaunes", qui souhaitent pérenniser leur mouvement contre la hausse des taxes contre les carburants, perturbaient à nouveau lundi matin la circulation automobile et des dépôts de carburants, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Opérations escargots, blocages et barrages filtrants, dont certains ont été maintenus dans la nuit, persistaient au niveau de péages, autoroutes, périphériques pour la troisième journée consécutive de mobilisation, marquée par les premiers blocages de dépôts pétroliers.
"Deux dépôts sont bloqués, à Vern près de Rennes et Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône), où l'accès n'est pas disponible", a indiqué le groupe Total à l'AFP, précisant que les raffineries n'étaient pas touchées pour le moment.
Près du dépôt de Lespinasse au nord de Toulouse, Sébastien, technicien aéronautique de 21 ans, est resté mobilisé toute la nuit: "C'était important de rester cette nuit, on a rien obtenu".
Le Premier ministre Edouard Philippe a dit dimanche vouloir maintenir "le cap" en dépit de la "colère" et la "souffrance" des manifestants.
"Nous aussi on tient le cap et ça va durer ! ", a lancé Kevin Dujardin, sur un barrage à Calais, où des barrages filtrants étaient organisés sur l'A16, entraînant des ralentissements sur plusieurs kilomètres.
Edouard Philippe dimanche 18 novembre 2018 sur France 2
AFP
"Je gagne 500 euros comment voulez-vous que je vive avec ça ? Avec ce que je gagne je peux me permettre qu'un repas par jour", affirme Jean-Luc, ouvrier de 57 ans.
"Le mouvement n'est pas exceptionnel" et "n'a évidemment pas la même ampleur que samedi", a estimé sur CNews le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, rappelant que les consignes pour les forces de l'ordre étaient d'"intervenir à chaque fois que des axes structurants sont bloqués ou qu'il y a des violences".
Plusieurs incidents ont à nouveau émaillé la nuit. A Calais, un automobiliste anglais et un chauffeur routier australien ont été placés en garde à vue après avoir touché des manifestants en forçant des barrages.
A Saint-Dizier (Haute-Marne), le conducteur d'un camion a été interpellé par les gendarmes, également après avoir blessé un "gilet jaune", transporté à l'hôpital.
En Auvergne-Rhône-Alpes, des gilets jaunes se sont positionnés au péage de Limas sur l'A6 au niveau de Villefranche-sur-Saône, créant plusieurs kilomètres de bouchons, selon la préfecture du Rhône. L'accès à l'A6 était également perturbé au sud de Chalon-sur-Saône par la présence de gilets jaunes, selon la préfecture de Saône-et-Loire.
Dans le Sud-Est, plusieurs barrages, parfois totalement bloquants sont installés sur l'A7, à Orange, Avignon ou encore Bollène.
Le péage Nîmes-Ouest a subi des dégradations à hauteur de "plusieurs milliers d'euros" suite à la mobilisation des gilets jaunes samedi, a appris l'AFP auprès de la préfecture.
Samedi, près de 290.000 personnes avaient manifesté sur 2.034 sites. De nouveaux rassemblements ont eu lieu dimanche sur quelque 150 sites, selon le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
A l'initiative de cette grogne, des membres de la société civile se sont mobilisés contre la hausse du prix des carburants avant que les motifs de grief ne s'élargissent à une dénonciation plus globale de la politique du gouvernement en matière de taxation et à la baisse du pouvoir d'achat.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.