Nouvelle manifestation de pieds-noirs devant le meeting de Macron à Toulon
Environ 150 personnes ont manifesté samedi après-midi aux abords du meeting d'Emmanuel Macron à Toulon pour protester contre ses...

Nouvelle manifestation de pieds-noirs devant le meeting de Macron à Toulon

Environ 150 personnes ont manifesté samedi après-midi aux abords du meeting d'Emmanuel Macron à Toulon pour protester contre ses...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Environ 150 personnes ont manifesté samedi après-midi aux abords du meeting d'Emmanuel Macron à Toulon pour protester contre ses propos sur la colonisation, à l'appel notamment du Front national et d'associations de pieds-noirs, a constaté un journaliste de l'AFP.

Houleux, le rassemblement, émaillé de coups de sifflet, s'est tenu aux cris de "Macron, trahison!", alors que la police repoussait les manifestants derrière une grande grille d'accès au Zénith de Toulon.

Des bousculades épisodiques se sont produites, quand certains d'entre eux ont tenté de forcer l'accès, à bonne distance de la salle du meeting. Celui-ci a débuté vers 16H00 au Zénith avec environ 1.200 partisans de M. Macron.

Tenant des drapeaux français frappés en leur centre des pieds-noirs symboliques des rapatriés d'Algérie, les manifestants ont entonné La Marseillaise ou Le Chant des Africains, chant de l'armée d'Afrique durant la Seconde Guerre mondiale, repris comme un chant pied-noir.

Benjamin Griveaux, le porte-parole du mouvement En Marche!, a accusé le FN sur Twitter d'essayer "d'empêcher le meeting" de M. Macron, déplorant que des responsables FN nationaux comme Florian Philippot ou David Rachline soient "très silencieux".

Lors de sa visite en Algérie en début de semaine, Emmanuel Macron avait qualifié la colonisation de "crime contre l'humanité", s'attirant de nombreuses critiques chez Les Républicains ou au Front national.

Le candidat avait dénoncé une "instrumentalisation" de ses propos, sur lesquels il n'est pas revenu mais pour lesquels il a reconnu "avoir pu blesser" les rapatriés d'Algérie.

Lors de son passage à Carpentras (Vaucluse) vendredi, le candidat avait déjà été interpellé par une trentaine de manifestants, dont certains venus avec notamment une banderole affichant le sigle "OAS", du nom de "l'Organisation armée secrète", groupe paramilitaire qui s'était violemment opposé aux accords d'Evian en 1962.

M. Macron avait déjà accusé le FN d'avoir instrumentalisé cette première manifestation.

Outre la polémique politique, les propos de M. Macron ont entraîné un débat alimenté par les historiens sur la justification du terme de "crime contre l'humanité".

Partager cet article

Dans la même thématique

Nouvelle manifestation de pieds-noirs devant le meeting de Macron à Toulon
2min

Politique

Travail le 1er mai des boulangers et des fleuristes : « Nous souhaitons évidemment protéger ce 1er mai, mais par contre nous souhaitons clarifier la situation »

Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.

Le

Nouvelle manifestation de pieds-noirs devant le meeting de Macron à Toulon
3min

Politique

Conclave sur les retraites : « La réalité du travail fait que l’on ne peut pas tous travailler forcément jusqu’au même âge », souligne Laurent Berger

Ce jeudi, Laurent Berger, directeur de l’Institut Mutualiste de l’Environnement et de la Solidarité de Crédit Mutuel Alliance et Benoit Bazin, PDG du groupe Saint Gobain, étaient les invités de la matinale de Public Sénat. Auteurs du livre « Voies de passage », ils sont revenus sur le conclave sur les retraites qui s’est achevé la semaine dernière.

Le

Loi Duplomb : les sénateurs PS déposeront un recours au Conseil constitutionnel
2min

Politique

Loi Duplomb : les sénateurs de gauche déposeront un recours au Conseil constitutionnel

Dans la foulée de l’adoption de la proposition visant à lever les contraintes de l’exercice du métier d’agriculteur », les socialistes, les écologistes et les communistes du Sénat veulent contester devant les Sages les dispositions du texte, contraires selon eux aux principes de la Charte de l’environnement et à l’intérêt général.

Le