Nucléaire : Cécile Duflot retrouve de la voix.
Elle n’est plus députée, mais c’est une voix qui compte encore. Après 5 mois d’absence Cécile Duflot, ex-ministre du gouvernement Ayrault, ex-secrétaire nationale des verts, rompt le silence qu’elle s’était imposé. Interrogée lors de l’émission l’info dans le rétro, elle en profite au passage pour adresser ses mises en garde au gouvernement en matière d’écologie.  

Nucléaire : Cécile Duflot retrouve de la voix.

Elle n’est plus députée, mais c’est une voix qui compte encore. Après 5 mois d’absence Cécile Duflot, ex-ministre du gouvernement Ayrault, ex-secrétaire nationale des verts, rompt le silence qu’elle s’était imposé. Interrogée lors de l’émission l’info dans le rétro, elle en profite au passage pour adresser ses mises en garde au gouvernement en matière d’écologie.  
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2030 ou 2035 . Après l’annonce faite par le ministre de l’écologie Nicolas Hulot du report probable de la baisse de la part du nucléaire dans le « mix énergétique » français au plus tôt en 2030, Cécile Duflot dénonce : « Cette déclaration-là est aussi fausse que toutes les déclarations précédentes puisqu’on est une exception mondiale dans notre rapport au nucléaire. Pour l’ancienne ministre le débat sur le sujet  «  n’a pas eu lieu pendant très longtemps et quand il a lieu comme on vient de l’entendre, il est biaisé. La loi de transition énergétique ce sont des semaines de débat… pour dire quelques années après ça ne marche pas, il y a quelque chose de pas juste ». 

La déclaration scandaleuse d'Emmanuel Macron à Bonn

Mais l’ancienne ministre ne s’arrête pas là, pointant les déclarations d’Emmanuel Macron lors de la Cop 23 qui s’est tenue cette semaine à Bonn, en Allemagne, elle ajoute : « On est en plein sur le débat sur le climat (…) ce qui a été tragique avec la déclaration Emmanuel Macron à Bonn, mais vraiment scandaleux, c’est : vous voyez il faut sauver le climat, donc on doit garder nos centrales ( …) vous avez toujours une réinvention sur le même mensonge, sur le prix, pour défendre le nucléaire ».

« Ce qui a été tragique avec la déclaration Emmanuel Macron à Bonn, mais vraiment scandaleux, c’est : vous voyez il faut sauver le climat, donc on doit garder nos centrales »

Cécile Duflot sur la promesse de F.Hollande de fermer Fessenheim : « le ridicule ne tue pas, la preuve je suis toujours vivante »
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Enfin avec une pointe d’humour, elle ajoute, se souvenant de la conférence environnementale présidée par le Président François Hollande, qui avait –sous les applaudissements — annoncé la fermeture de la centrale de Fessenheim au lendemain de son élection : «  j’y étais, et j’avais dit que c’était un discours extrêmement émouvant pour une écologiste, le ridicule ne tue pas, la preuve je suis toujours vivante »

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