[SERIE] Le Parlement européen raconté par ses eurodéputés. Pour mieux comprendre le travail à Bruxelles et Strasbourg, la parole à ceux qui font vivre l’institution : les eurodéputés. L’écologiste David Cormand se souvient du « moment d’émotion » du Brexit, puis la « fierté », lors du vote du Pacte vert, où l’eurodéputé a eu le sentiment de « peser sur le réel ». « Si les Verts n’avaient pas été là, l’obsolescence prématurée n’aurait pas été interdite », illustre David Cormand.
Nucléaire : Cécile Duflot retrouve de la voix.
Par Public Sénat
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2030 ou 2035 . Après l’annonce faite par le ministre de l’écologie Nicolas Hulot du report probable de la baisse de la part du nucléaire dans le « mix énergétique » français au plus tôt en 2030, Cécile Duflot dénonce : « Cette déclaration-là est aussi fausse que toutes les déclarations précédentes puisqu’on est une exception mondiale dans notre rapport au nucléaire. Pour l’ancienne ministre le débat sur le sujet « n’a pas eu lieu pendant très longtemps et quand il a lieu comme on vient de l’entendre, il est biaisé. La loi de transition énergétique ce sont des semaines de débat… pour dire quelques années après ça ne marche pas, il y a quelque chose de pas juste ».
La déclaration scandaleuse d'Emmanuel Macron à Bonn
Mais l’ancienne ministre ne s’arrête pas là, pointant les déclarations d’Emmanuel Macron lors de la Cop 23 qui s’est tenue cette semaine à Bonn, en Allemagne, elle ajoute : « On est en plein sur le débat sur le climat (…) ce qui a été tragique avec la déclaration Emmanuel Macron à Bonn, mais vraiment scandaleux, c’est : vous voyez il faut sauver le climat, donc on doit garder nos centrales ( …) vous avez toujours une réinvention sur le même mensonge, sur le prix, pour défendre le nucléaire ».
« Ce qui a été tragique avec la déclaration Emmanuel Macron à Bonn, mais vraiment scandaleux, c’est : vous voyez il faut sauver le climat, donc on doit garder nos centrales »
Enfin avec une pointe d’humour, elle ajoute, se souvenant de la conférence environnementale présidée par le Président François Hollande, qui avait –sous les applaudissements — annoncé la fermeture de la centrale de Fessenheim au lendemain de son élection : « j’y étais, et j’avais dit que c’était un discours extrêmement émouvant pour une écologiste, le ridicule ne tue pas, la preuve je suis toujours vivante »