L'exécutif va annoncer fin novembre entre zéro et six fermetures de réacteurs nucléaires d'ici 2028 dans le cadre de la future programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), hors celles déjà actées des deux réacteurs de Fessenheim qui seront les seules du quinquennat, selon un document gouvernemental obtenu par l'AFP.
Ce document recense trois scénarios: le premier, soutenu par le ministère de la Transition écologique, prévoit six fermetures de réacteurs outre Fessenheim d'ici 2028, et six de plus d'ici 2035, sur les 58 du parc nucléaire français actuel d'EDF. Le deuxième, dit "intermédiaire", ne prévoit aucune fermeture supplémentaire d'ici la fin de la PPE en 2028, et 12 entre 2028 et 2035. Enfin le troisième, poussé par Bercy, ne prévoit aucune fermeture d'ici 2028, neuf entre 2028 et 2035, et la construction de 4 EPR d'ici 2040.
Les centrales nucléaires françaises
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L'objectif de 50% d'électricité nucléaire est atteint en 2035 dans les deux premiers, mais attend 2040 dans celui de Bercy. Les scénarios prévoient une part de 40% d'électricité renouvelable, atteinte en 2030, 2032 ou 2034 suivant les trois cas.
Sollicité par l'AFP sur ces informations, Matignon n'a pas fait de commentaires "sur des scénarios préparatoires à une décision". Très attendus, les arbitrages finaux d'Edouard Philippe et d'Emmanuel Macron sont désormais imminents: "des annonces seront faites la semaine prochaine", a confirmé Matignon.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.