Nucléaire : « Une décision de raison et de sagesse » pour François Patriat
Le président du groupe La République en marche au Sénat était l’invité de Territoires d’Infos ce mercredi. Il a salué l’annonce de Nicolas Hulot sur la baisse du nucléaire dans la production d’électricité de 50 % d’ici à 2030 ou 2035 au lieu de 2025. Une décision décriée par les écologistes.

Nucléaire : « Une décision de raison et de sagesse » pour François Patriat

Le président du groupe La République en marche au Sénat était l’invité de Territoires d’Infos ce mercredi. Il a salué l’annonce de Nicolas Hulot sur la baisse du nucléaire dans la production d’électricité de 50 % d’ici à 2030 ou 2035 au lieu de 2025. Une décision décriée par les écologistes.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« La décision de Nicolas Hulot est une décision de raison et de sagesse » affirme François Patriat concernant le report de la baisse du nucléaire. Invité de Territoires d’Infos ce mercredi, le président du groupe LREM au Sénat a salué la décision du ministre de la Transition écologique et solidaire. Nicolas Hulot a déclaré, hier, que la part du nucléaire dans la production d’électricité sera ramenée à 50 % d’ici à « 2030 ou 2035 » et non plus « 2025 » comme prévu dans la loi de transition énargétique. Une décision qui a déclenché la colère des  écologistes. L’eurodéputé écologiste, Yannick Jadot, a dénoncé un « formidable renoncement. »

« Nos promesses et nos engagements seront tenus dans un temps qui est possible » affirme François Patriat 

« Comment on peut fermer 22 centrales ? On a déjà du mal à fermer Fessenheim » rétorque François Patriat. Avant de renvoyer la faute au gouvernement précédent qui aurait pris des engagements irréalisables en prenant l’exemple du tiers payant porté par Marisol Touraine. Hier, au Sénat, Nicolas avait lui aussi taclé le gouvernement précédent : « C’est facile de fixer des objectifs et de ne pas regarder si c’est faisable, ou du moins si c’est faisable sans conséquences » (Lire notre article).

« Nos promesses et nos engagements seront tenus dans un temps qui est possible » affirme le président du groupe LREM au Sénat. « Est-ce qu’il vaut mieux polluer avec des centrales à charbon ou avec d’autres énergies aujourd’hui qui polluent, continuer à réchauffer l’atmosphère alors que l’on a avec le nucléaire une énergie non polluante dont on peut mesurer le risque par ailleurs ? » ajoute-t-il. Hier, Nicolas Hulot a affirmé que l’objectif de ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité était maintenu. 

Partager cet article

Dans la même thématique

Nucléaire : « Une décision de raison et de sagesse » pour François Patriat
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le