« On a l’impression qu’Emmanuel Macron est le garde du corps de Monsieur Benalla » déclare Jean-Yves Leconte
Le sénateur (PS) Jean-Yves Leconte, membre de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, réagit à l’appel d’Emmanuel Macron à Gérard Larcher. Le président de la République  se serait plaint de la commission d’enquête.

« On a l’impression qu’Emmanuel Macron est le garde du corps de Monsieur Benalla » déclare Jean-Yves Leconte

Le sénateur (PS) Jean-Yves Leconte, membre de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, réagit à l’appel d’Emmanuel Macron à Gérard Larcher. Le président de la République  se serait plaint de la commission d’enquête.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La veille de la reprise des auditions de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, le président de la République a téléphoné au président du Sénat pour lui rappeler que l’équilibre des institutions devait être garanti.  

Au micro de Public Sénat, Jean-Yves Leconte, sénateur (PS) représentant les Français hors de France et  membre de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla réagit : « Depuis deux jours, on a l’impression qu’Emmanuel Macron est le garde du corps de Monsieur Benalla (…) On a l’impression finalement qu’il voudrait mettre un périmètre de sécurité autour de l’Elysée. C’est bien juste le sujet de cette commission d’enquête que d’évaluer comment aujourd’hui le pouvoir exécutif fonctionne, les responsabilités de chacun et si bien entendu il n’y a pas une prééminence de la présidence de la République sur l’ensemble du pouvoir exécutif, qui fait qu’en fait, personne ne lui résiste. »

Et de poursuivre : « Ce que je constate c’est que si le président de la République téléphone au président du Sénat pour lui dire « Ecoutez ce qu’il se passe à l’intérieur de votre institution, ce n’est pas très correct », il y a une espèce de confusion. Est-ce que cela veut dire que c’est un pas de plus dans le non-respect du Parlement ? Est-ce que c’est finalement le fait de refuser au Parlement des pouvoirs de contrôle sur l’exécutif ? Est-ce qu’on est à la veille d’une démocratie illibérale en France ? »

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Les socialistes partagés sur la censure du gouvernement Lecornu : « Demain, ça passe ou ça casse »

Alors que Sébastien Lecornu tient sa déclaration de politique générale ce mardi, la survie de son gouvernement est déjà en jeu. Les regards se tournent vers le PS, qui va décider s’il le censure ou non. Le parti d’Olivier Faure se retrouve en réalité divisé, entre les « censeurs compulsifs » et ceux prêts à la non-censure, à condition que les avancées soient suffisantes, à commencer par la suspension de la réforme des retraites.

Le

Tribute to the victims of the terrorist attacks of January 2015 – Paris
7min

Politique

Ministres LR : à cinq mois des municipales, la droite divisée sur le cas de Rachida Dati

Le Bureau politique des Républicains doit se réunir prochainement pour statuer définitivement sur l’exclusion des LR qui ont accepté d’entrer au gouvernement. Si cette décision est confirmée, Rachida Dati, ministre de la Culture, pourrait perdre son investiture pour les élections municipales à Paris, ce qui, paradoxalement, priverait la droite de sa figure de proue dans la capitale.

Le

Former French president Nicolas Sarkozy, React to Verdict in Paris
6min

Politique

Dossier libyen : Nicolas Sarkozy sera incarcéré le 21 octobre à la prison de la Santé

L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, s’est présenté ce lundi au Parquet national financier pour préparer l’exécution de sa condamnation à cinq ans de prison ferme, assortie de l’exécution provisoire, dans le cadre de sa condamnation du financement libyen. Il sera incarcéré le 21 octobre à la prison de la Santé.

Le