« On a retiré une part de sa souveraineté à l’assemblée européenne » affirme David Cormand
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts David Cormand est revenu sur les nominations qui sont intervenues dans les grandes institutions européennes.

« On a retiré une part de sa souveraineté à l’assemblée européenne » affirme David Cormand

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts David Cormand est revenu sur les nominations qui sont intervenues dans les grandes institutions européennes.
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A l'issue d'interminables négociations, le Conseil européen est enfin tombé d'accord, mardi soir, sur la liste des nominations à la tête des grandes institutions européennes. Le social-démocrate italien David Sassoli, 63 ans, eurodéputé depuis 2009 et ancien présentateur de JT, a été élu mercredi matin président du Parlement européen. « Je ne m’en félicite pas » réagit ce matin David Cormand. Il poursuit : « L’Union européenne est une démocratie inachevée car dans une démocratie parlementaire normale, vous avez un Parlement et un exécutif responsable devant ce Parlement. » L’europdéputé estime « qu’on a retiré une part de sa souveraineté à l’assemblée européenne. »

David Cormand se félicite que des femmes obtiennent des postes clés dans les institutions européennes : « Il faut s’en féliciter et ce n’est pas que du symbole. » Néanmoins, il affirme qu’il aurait préféré voir sortir un autre nom que celui de Christine Lagarde à la tête de la BCE : « Je n’ai pas un souvenir ébahi du parcours de Madame Lagarde quand elle était ministre, je n’ai pas une admiration sans faille pour le FMI. »

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