« On n’est pas là pour faire du prêt à voter ! » rappelle Hervé Marseille
Le président du groupe Union centriste au Sénat s’étonne que les débats budgétaires à l’Assemblée, y compris au sein de la majorité, fassent l’objet d’autant de commentaires. Un sentiment qui en dit long sur l’attitude du gouvernement vis-à-vis du Parlement, selon lui.

« On n’est pas là pour faire du prêt à voter ! » rappelle Hervé Marseille

Le président du groupe Union centriste au Sénat s’étonne que les débats budgétaires à l’Assemblée, y compris au sein de la majorité, fassent l’objet d’autant de commentaires. Un sentiment qui en dit long sur l’attitude du gouvernement vis-à-vis du Parlement, selon lui.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La discussion budgétaire à l’Assemblée nationale n’est pas de tout repos. Pendant l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les critiques sur la hausse de la CSG, et sur ses impacts sur le pouvoir d’achat des retraités, se sont même invitées jusque dans les rangs de la majorité présidentielle. Une trentaine de députés La République en marche ont tenté de rendre plus progressive la hausse de la CSG, en instaurant deux seuils supplémentaires. L’amendement n’a pas manqué de faire parler de lui.

« Voyez où on en est arrivé ! On s’étonne qu’il puisse y avoir des débats au Parlement. C’est bien le sujet. Le gouvernement et le président de la République ne respectent pas le Parlement […] On est émerveillé de voir qu’il y a des députés, y compris de LREM, qui osent discuter le texte et l’amender. Ça devient terrible », a réagi Hervé Marseille, le patron des sénateurs centristes, invité de Parlement Hebdo.

« Le Parlement il est là pour discuter la loi et pour la voter. On n’est pas là pour faire du prêt à voter. On n’amène pas un texte en disant : c’est à prendre ou à laisser », s’est offusqué le sénateur des Hauts-de-Seine.

À quelques semaines du début de l’examen des lois de finances au Sénat, Hervé Marseille fait le constat d’un manque de lisibilité sur la politique fiscale. « On ne voit pas quelle est la politique globale du gouvernement », souligne-t-il, pointant d’un côté les hausses, comme celle sur les carburants, et de l’autre, les baisses.

Partager cet article

Dans la même thématique

« On n’est pas là pour faire du prêt à voter ! » rappelle Hervé Marseille
6min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : « S’il devait y avoir une entrée en vigueur au 1ᵉʳ janvier, on ne saurait pas faire », avertit la Caisse nationale d’assurance vieillesse

Si la suspension de la réforme des retraites venait à être adoptée, la Caisse nationale d'assurance vieillesse a souligné que dans l’état actuel du projet de loi, la mise à jour des systèmes informatiques sera dans les temps avant l’automne. Elle met toutefois un bémol en cas de mesures qui s’étendraient par exemple aux carrières longues, non incluses à ce jour dans le texte.

Le

« On n’est pas là pour faire du prêt à voter ! » rappelle Hervé Marseille
3min

Politique

Pacte Dutreil : « Quand on s’attaque au capitalisme familial, on fait le bonheur de Wall Street », tacle Renaud Dutreil

Invité de notre matinale, Renaud Dutreil a défendu la niche fiscale sur la transmission d’entreprises qu’il avait créée en 2003. L’ancien dirigeant de l’UMP fustige le rapport de la Cour des comptes, « officine socialiste », appelant à toiletter le dispositif et critique la volonté de la gauche « de détruire l’économie française » dans les débats budgétaires.

Le