« On ne sait pas si Xavier Bertrand est le candidat à la présidentielle ou le candidat aux régionales », tacle Karima Delli

« On ne sait pas si Xavier Bertrand est le candidat à la présidentielle ou le candidat aux régionales », tacle Karima Delli

Invitée de la matinale de Public Sénat, la tête de liste de l’union de la gauche dans les Hauts-de-France déplore le manque de publicité accordée aux élections régionales et départementales. Elle dénonce également la nationalisation dans sa région qui a vu « l’arrivée de cinq ministres ».
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A quelques jours du premier tour, les intentions de vote la donnent troisième sur le podium des régionales dans les Hauts-de-France. Invitée de la matinale de Public Sénat ce mardi, Karima Delli tacle les deux favoris du scrutin. Xavier Bertrand très légèrement en tête devant le candidat du Rassemblement national dont « on ne sait pas s’il est le candidat à la présidentielle ou le candidat aux régionales ». Sébastien Chenu (RN), lui, « un peu le porte-parole de Marine Le Pen ».

L’eurodéputée écologiste qui mène une large coalition de gauche déplore la nationalisation du scrutin qui s’illustre encore avec « l’arrivée de cinq ministres » sur les listes dans sa région.

Concernant la faible publicité des régionales et des départementales dont les enjeux ont été débattus à la marge, elle s’indigne : « On a parlé très tardivement, ce qui est un scandale absolu en termes de démocratie ». Résultat, selon elle : « Les gens ne connaissent pas ces élections ».

Les résultats ne sont certes pas écrits mais comme lors du précédent scrutin le Rassemblement national talonne Les Républicains. En 2015, la gauche avait fait barrage disparaissant totalement du Conseil régional sans un seul siège. Aujourd’hui, Karima Delli ne dit pas si le barrage au Rassemblement national sera de mise ou non.

Karima Delli se veut la seule « alternative à l’extrême-droite et à cette droite extrême incarnée par Xavier Bertrand ». Ce dernier « n’a pas la main verte, mais a eu la main lourde pour couper leurs subventions aux associations environnementales », reproche-t-elle. « Il a donné le portefeuille de l’environnement à un chasseur : c’est du clientélisme pathétique ». Elle, présidente, aiderait ces associations et instaurerait une convention citoyenne pour le climat. Sur le sujet clivant des éoliennes, Karima Delli admet qu’il y a en aura des nouvelles « mais il y aura des consultations citoyennes », assure-t-elle.

 

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